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Critique de pdupaty


De cet auteur j'avais lu [i]Les vents mauvais[/i], qui était un bon thriller légèrement fantastique. Là, le style est complètement différent puisqu'il s'agit d'un polar de science-fiction avec un ton et un humour typiquement britanniques.
Ca se passe dans un futur assez lointain, dans une Angleterre où la conurbation londonienne s'est tellement étendue qu'on ne parle plus que de Quartiers (avec une majuscule, donc). Chacun de ces Quartiers possède ses spécificités et ses règles. Par exemple, celui du narrateur est le Quartier Coloré, dans lequel les murs réagissent à la couleur des vêtements portés par les gens qui, à partir de 19h, doivent porter des vêtements noirs pour reposer les murs.
Il y a aussi un Quartier Chats, dédié à nos amis félins, un Quartier Son, où tout bruit est interdit sauf une heure par jour, un Quartier Stable... Outre cette hyper-spécialisation territoriale, on se trouve dans un univers high tech, fourmillant de gadgets parlants donnant leur avis même s'ils ne sont pas sollicités.
Evoluant dans cet univers plutôt loufoque, Stark (donc le narrateur) est un détective privé aux goûts vestimentaires et à l'humour plus que douteux mais il est compétent. C'est à lui qu'on a recours dans cas de disparitions dans des circonstances hors du commun. Grâce à un don particulier, il parvient toujours à ramener les gens. Et là, il est sollicité pour retrouver un Actionneur (haut fonctionnaire du Quartier du Centre). Cette affaire qui va le renvoyer dans le monde onirique du Jeamland mais surtout le confronter à son passé...

Le bouquin est sympa. C'est un mix entre Dirk Gently le détective holistique, Alice au pays des merveilles voire Peter Pan. J'ai beaucoup aimé l'humour absurde 100% British dont est parsemé le livre. Par contre, c'est en deux parties : la première est de la pure enquête policière dans un cadre particulier (cet univers futuriste), la seconde dans le monde du Jeamland (déformation de Dreamland pour un mix entre le pays imaginaire et l'univers d'Alice) m'a laissé un peu plus circonspect. En fait, dans cette deuxième partie, c'est paradoxalement moins décalé, plus introspectif, plus sombre, plus lent mais surtout moins passionnant : je ne suis pas parvenu à rentrer dans cet univers. C'est dommage, le livre aurait pu être vraiment prenant d'un bout à l'autre. Là, c'est une bonne lecture mais un peu trop inégale.
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