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Critique de Kprecieuse


Nous sommes bien loin de « Trône de fer » que j'ai réellement adoré. Mais attention cela ne veut pas dire que je n'ai pas aimé ce bouquin. Mais plutôt que j'ai découvert un autre univers de l'auteur. Et tout aussi prenant que sa fameuse saga à succès.

Les années sixteen, woodstock, le rock pure et dure font un parfait décor de polar cauchemardesque et sanglant dans lequel l'auteur nous envoie plonger sans bouée de sauvetage.

Sandy Blair, romancier actuellement bloqué du syndrome de la page blanche, se voit offrir l'opportunité de revivre une époque qu'il pensait révolue en écrivant un article pour le journal qu'il a conçu avec un ami qui l'a renvoyé depuis bien des années. Mais ce dernier va l'appâter avec une histoire que seul Sandy peut comprendre. Car Sandy connait parfaitement l'époque du fameux groupe de Rock « Les Nazgûl » : il les a suivis et interviewés du temps de leur grandeur dans les fameuses années sixteen, à l'époque de Woodstock. Aujourd'hui ce groupe revient dans les mémoires avec la mort tragique de leur imprésario, Jamie Lynch.

Une mort trop mystérieuse qui fera remonter également la première mort tragique du chanteur du groupe, Patrick Hobbins abattu violemment en plein concert. Mais surtout une mort étrange qui se rapproche un peu trop d'un des textes du groupe. Sandy va alors tout quitter pour se lancer dans cette histoire et essayer de déterrer des cadavres pour comprendre qui est derrière tout ça. Mais il est loin de se douter de ce qui l'attend. Aura-t-il une imagination assez vaste pour assimiler tout ce qui va lui tomber dessus ?

Sandy est un écrivain d'âge mure, qui part à la conquête de son propre passé. Il a évolué en plein Woodstock, avec une vie sans attache, où plaisir valait mieux que devoirs. Aujourd'hui, c'est un homme sans grande passion, avec une compagne, une maison et une vie trop rangée. Et la mort de Jamie Lynch va le plonger dans son propre passé. Parfois très cohérent et parfois complètement immature. On sent une crise de la quarantaine bien tassée. Mais cela le rend également attachant et plutôt sympathique.

L‘écriture du livre est égale à l'auteur. Elle varie parfois de la fluidité à un côté plus brut, plus saccadé, mais sans jamais nous fatiguer. Une bonne dose de rock, de sang, d'angoisse et on obtient une perle de thriller. A recommander chaudement.
Lien : http://www.kerandre.fr/kprec..
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