« 12 janvier 2010 , Port-au-Prince. La terre tremble. Un pays tout entier s'effondre ». L'événement tient en une poignée de mots, secondes-syllabes rudes comptant bien plus de morts qu'une expérience de vie « normale » ne devrait en contenir.
Lionel- Edouard Martin donne à lire un récit sensible, humain, pudique, hanté par l'urgence de dire, de mettre de l'ordre dans le chaos d'une langue-humanité hébétée, réduite à rien, privée de la « chair » verbale à laquelle l'auteur se livre habituellement. En encerclant dans son texte les fatales secondes et l'étirement hébété du temps qui a suivi,....
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