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Critique de belette2911


Grâce à la policière Trudy Loveday et le coroner Clement Ryder, je pourrai me vanter d'avoir fait Oxford ! Certes, pas les études dans l'école prestigieuse, mais ça, ça restera entre vous et moi.

Alors, quoi de neuf, docteur Ryder ? Oh, le meurtre, par étranglement, de la reine de mai, dans le petit village de Middle Fenton et puis le suicide par pendaison de son petit copain.

Une pendaison, c'est chelou, non ? Notre ancien chirurgien, devenu coroner, va devoir se pencher sur ce suicide, à la demande du père, commissaire de police, qui ne croit pas que son fils se soit donné la mort.

Enquêtant discrètement, pour une fois, notre jeune policière, Trudy Loveday, va devoir épauler Ryder (surnommé le vieux vautour) sans son uniforme de policière, puisque c'est en loucedé qu'ils procèdent et sans pouvoir enquêter sur l'étranglement de la jolie jeune fille.

Comme toujours, on ne perd pas de temps, le meurtre a déjà eu lieu, la pendaison aussi et le roman commence avec notre coroner qui interroge les différentes parties, dans le tribunal.

Ensuite, direction le petit village où toutes les commères papotent, afin de faire la lumière sur cette sombre affaire. Ce sont deux jeunes gens qui sont décédés, tout de même, pas une vieille tante acariâtre avec magot !

L'auteur prend son temps, sans pour autant faire traîner les choses inutilement. Nous sommes dans les années 60, la majorité des femmes restent à la maison, devant leurs fourneaux, et l'auteur sait y faire pour nous plonger dans ces ambiances sixties et dans cet esprit de clocher qui est souvent l'apanage des petits villages où tout le monde se connaît.

Le duo Loveday et Ryder marche toujours très bien, pas d'amour à l'horizon, ce qui est parfait, mais plus une relation mentor/stagiaire ou presque père/fille. le coroner respecte la jeune policière, lui apprend à conduire et connait bien sa valeur, là où ses collègues pensent encore qu'elle est juste bonne à classer des dossiers et à servir le thé.

Lire ces cosys mystery, c'est aussi un moment de détente où l'on ne se prend pas la tête, sauf à chercher le ou les coupables et où l'on prend plaisir à retrouver le duo improbable, mais qui fonctionne à la perfection.

Les suspects sont nombreux et cette fois-ci, je me suis plantée sur toute la ligne ! Ah, j'avais un nom pour l'assassin et je me suis fourrée le doigt dans l'oeil ! Pour ma défense, nos enquêteurs pataugeaient aussi et sans une aide inopinée, ils seraient toujours en train de fureter sans rien trouver.

Hé oui, pour résoudre les enquêtes, il faut parfois une dose de chance... Et de la tchatche !

Anybref, une fois de plus, c'est un très bon polar, sans prétention aucune, si ce n'est de divertir ses lecteurs avec des assassinats...
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