Sixième tome d'une série qui se passe dans la ville universitaire d'Oxford dans les années 60.
1962. Rien de va plus à Middle Fenton, deux jeunes gens sont morts. La première devait être sacrée "Reine de mai" au cours d'un défilé, et a été assassinée, et le second ne serait autre que son petit ami (officiel) qui, pétri de remords, se serait suicidé. Seulement le garçon était le fils du commissaire et ce dernier charge la policière Trudy Loveday et son complice le coroner Ryder de prouver son innocence , et par là-même ,ce qu'il s'est vraiment passé.
Si l'auteure fait moins dans la complicité entre ces deux personnages récurrents, c'est qu'à force on a compris. Ce tome est davantage "intense" que les autres, je lui ai trouvé plus d'"action " que dans les précédents.
La création du personnage du jeune journaliste qui a un petit peu abusé de l'innocence de Trudy en la courtisant alors qu'il avait une fiançée et ce dans l'unique but de récolter des infos de première main, ajoute un plus, même si ses tribulations sont un chouïa caricaturales (elle lui plait, mais il ne peut pas succomber à cause de son ambition professionnelle , le père de sa fiançée étant son patron...)
Le côté social et sociétal est en train de disparaitre, or c'est ce qui faisait l'ADN de cette série, le fait qu'une femme rentre dans la police dans les années 60, alors qu'il y en avait peu, était intéressant et ce serait dommage de réduire cela, uniquement à ce qui arrive à Trudy en deux lignes. La série y gagnerait en profondeur et universalité.
Bref, un tome 6 plus tonique, qui me fait espérer le tome 7 avec impatience...
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Le 1er mai 1962, la jolie Iris est retrouvée morte, étranglée et attachée à un mât dans le petit village de Middle Fenton, près d'Oxford, et peu de temps après, son amoureux est quant à lui retrouvé pendu dans une grange.
La police en conclut rapidement qu'il s'est suicidé, rongé par le remord après l'assassinat de sa petites amie.
Mais le coroner Clement Ryder, aidé de sa jeune collaboratrice Trudy Loveday vont tenter de faire toute la lumière sur cette affaire, qui n'est peut-être pas aussi simple.
C'est le sixième volume des aventures de nos deux compères et c'est toujours un plaisir de les retrouver, même si le coroner n'est pas en grande forme et si Trudy ne fait pas forcément preuve de beaucoup de finesse ni de bon sens dans cette enquête, on sent bien qu'elle est encore très jeune et qu'elle n'a pas encore les réflexes d'un policier.
J'ai aimé l'ambiance de ce petit village où tout le monde se connaît et où les ragots sont nombreux.
L'enquête est agréable à suivre, mais le lien si particulier qui unit nos deux héros semble un peu relâché ces derniers temps, ils ne passent finalement pas beaucoup de temps ensemble et ils n'échangent que des propos relatifs au travail.
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Grâce à la policière Trudy Loveday et le coroner Clement Ryder, je pourrai me vanter d'avoir fait Oxford ! Certes, pas les études dans l'école prestigieuse, mais ça, ça restera entre vous et moi.
Alors, quoi de neuf, docteur Ryder ? Oh, le meurtre, par étranglement, de la reine de mai, dans le petit village de Middle Fenton et puis le suicide par pendaison de son petit copain.
Une pendaison, c'est chelou, non ? Notre ancien chirurgien, devenu coroner, va devoir se pencher sur ce suicide, à la demande du père, commissaire de police, qui ne croit pas que son fils se soit donné la mort.
Enquêtant discrètement, pour une fois, notre jeune policière, Trudy Loveday, va devoir épauler Ryder (surnommé le vieux vautour) sans son uniforme de policière, puisque c'est en loucedé qu'ils procèdent et sans pouvoir enquêter sur l'étranglement de la jolie jeune fille.
Comme toujours, on ne perd pas de temps, le meurtre a déjà eu lieu, la pendaison aussi et le roman commence avec notre coroner qui interroge les différentes parties, dans le tribunal.
Ensuite, direction le petit village où toutes les commères papotent, afin de faire la lumière sur cette sombre affaire. Ce sont deux jeunes gens qui sont décédés, tout de même, pas une vieille tante acariâtre avec magot !
L'auteur prend son temps, sans pour autant faire traîner les choses inutilement. Nous sommes dans les années 60, la majorité des femmes restent à la maison, devant leurs fourneaux, et l'auteur sait y faire pour nous plonger dans ces ambiances sixties et dans cet esprit de clocher qui est souvent l'apanage des petits villages où tout le monde se connaît.
Le duo Loveday et Ryder marche toujours très bien, pas d'amour à l'horizon, ce qui est parfait, mais plus une relation mentor/stagiaire ou presque père/fille. le coroner respecte la jeune policière, lui apprend à conduire et connait bien sa valeur, là où ses collègues pensent encore qu'elle est juste bonne à classer des dossiers et à servir le thé.
Lire ces cosys mystery, c'est aussi un moment de détente où l'on ne se prend pas la tête, sauf à chercher le ou les coupables et où l'on prend plaisir à retrouver le duo improbable, mais qui fonctionne à la perfection.
Les suspects sont nombreux et cette fois-ci, je me suis plantée sur toute la ligne ! Ah, j'avais un nom pour l'assassin et je me suis fourrée le doigt dans l'oeil ! Pour ma défense, nos enquêteurs pataugeaient aussi et sans une aide inopinée, ils seraient toujours en train de fureter sans rien trouver.
Hé oui, pour résoudre les enquêtes, il faut parfois une dose de chance... Et de la tchatche !
Anybref, une fois de plus, c'est un très bon polar, sans prétention aucune, si ce n'est de divertir ses lecteurs avec des assassinats...
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Le coroner Clement Ryder et l'agent de police Trudy Loveday sont réunis pour une nouvelle enquête sensible : le fils d'un officier de police, supérieur hiérarchique du chef de Trudy, a été découvert pendu dans une grange.
Son père use de sa position pour enquêter sur ce décès car il ne croit pas du tout à un suicide. C'est pourtant la piste qui a été privilégiée.
Là où cette affaire se complique c'est que cette pendaison pourrait avoir un lien avec un autre meurtre qui s'est produit quelques jours plus tôt, celui d'une "Reine de Mai" locale.
Si, comme moi, vous aimez les romans policiers de la vieille école, vous ne serez pas dépaysé. L'enquête, un peu plan-plan, voit se succéder des suspects à un rythme lent avant, évidemment, une fin beaucoup plus heurtée.
Il y a tout de même un petit problème avec cette série, qui par ailleurs manque un peu d'atmosphère. C'est la sixième enquête et je trouve que les personnages récurrents n'évoluent pas beaucoup. Trudy, en tant qu'agent de police et femme, n'est toujours pas appréciée à sa juste valeur par sa hiérarchie. Et Clement Ryder, dont la santé se détériore petit à petit, parvient encore à cacher ses difficultés.
Je dis ça mais il est tout de même probable que je lirai le suivant !
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Sixième opus des aventures du Coroner Ryder et de l 'agente Loveday .Je retrouve avec plaisir l'oxford des années 60 , bien que n y ayant jamais mis les pieds j ai l impression de connaître la ville au travers de ce sympathique duo , mais aussi grâce à feu l inspecteur Morse . le crime est de facture classique fausses pistes , faux coupables , faux semblant, un soupçon de naïveté , un début de romance gnangnan ( ça c est un peu inquiétant ) et un final dramatique ( mais à l issue inévitable ) . Tous les ingrédients qui font un bon et agréable mystère confortable et donne l' envie de lire le 7° tome
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Comme si se mettre en colère donnait à quiconque le droit de s'en prendre à l'être aimé. Et pourtant, combien de fois avait-elle entendu des maris ayant violenté leur épouse se plaindre d'avoir été poussés à bout.
Elle leur fit traverser le grand jardin bien entretenu, orné d'ancolies et de myosotis, de pivoines lie-de-vin et d'un magnifique lilas double odorifant en pleine floraison.
Mais c'était du vrai liseron, enroulé autour de mes chevilles, de plus en plus serré. Elle me faisait perdre la raison...
Elle ne s'était jamais rendue à la capitale [ Londres ] de toute sa vie et la considérait presque comme un pays étranger - un endroit inaccessible et un peu dangereux.
Les amitiés d'enfance, il le savait, peuvent être intenses, mais résistent rarement à l'épreuve du temps.
Vous reprendrez bien un peu de cosy mystery ?