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Critique de LesAutomnHalles


Tout est bon chez lui, y a rien à jeter… oui je sais, c'est un peu facile quand on parle d'un auteur qui vit dans la patrie de Brassens, mais il est des évidences bonnes à rappeler. Car de novellas en romans en passant par l

es nouvelles, depuis 2000, Olivier Martinelli publie beaucoup et c'est de qualité.

Dans ce roman qui met en scène Jonas - un jeune homme qui traverse avec difficulté une adolescence marquée par le deuil, le sentiment d'abandon, les déceptions – et sa rencontre avec le rock salvateur– j'ai noté ces phrases :

« Les faiseurs, je les repérais dès les premières lignes. La plupart avaient suivi de hautes études littéraires. Ils ne pouvaient s'empêcher de rouler des mécaniques intellectuelles. Dans leurs livres, chaque phrase semblait hurler : “Regardez-moi ! Regardez comme je suis belle.” Les sincères utilisaient peu le subjonctif plus-que-parfait. Ils n'étaient pas dans la démonstration. Leurs mots vous emportaient comme un fleuve en crue arrache les arbustes au rivage. »

Eh bien, je me suis laissé emporter par ce roman superbement illustré par Marc Topolino jusqu'à la nouvelle, « Film », qui clôt l'ouvrage et est dédiée à Pierre Vassiliu.

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