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Critique de sandrine57


Bruno Cadogan, jeune universitaire américain, se rend à Buenos Aires, sur les traces de Julio Martel, un chanteur de tango dont on dit qu'il est meilleur que Carlos Gardel. Mais l'homme est malade et ne se produit plus guère que selon son envie et dans les endroits les plus insolites de la ville. Bruno Cadogan doit mener ses recherches dans une ville immense, dans un labyrinthe de rues où il est facile de se perdre, dans un pays où souffle le vent de l'insurrection. le chanteur reste insaisissable et il n'est pas certain que l'étudiant fasse partie des élus qui ont eu le bonheur d'entendre cette voix unique qui n'a jamais été enregistrée...

Avec ce chanteur de tango, je m'attendais à de la chaleur, de la passion, des frissons...pour finalement me retrouver à errer dans Buenos Aires, ville tentaculaire et désincarnée, à la suite d'un jeune américain poursuivant deux mirages: Julio Martel, d'une part, et l'aleph de Borges, d'autre part. Et même si je comprends la comparaison, la métaphore, j'ai trouvé tout cela trop "intello" à mon goût. Je me suis perdue dans ce livre que j'ai finalement trouvé très hermétique. Peut-être aurait-il fallu lire Borges précédemment?
Bruno Cadogan, héros et narrateur de l'histoire est, quant à lui, assez terne et peu attachant. Sans doute parce que le véritable personnage de l'histoire est Buenos Aires, belle, effrayante, flamboyante, rebelle, misérable....comme un tango! Pourtant, la ville ne suffit à sauver un roman, au final, assez ennuyeux. Dommage.
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