AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de alouett


(...)
Ce polar nous plonge dans la société féodale chinoise. Chaque tome de la série développe une intrigue complète, les albums peuvent donc se lire indépendamment les uns des autres. D'un tome à l'autre, on repère une récurrence dans la manière de développer le récit, créant une certaine redondance dans la lecture. On identifie au premier coup d'oeil les étapes narratives : 1/ Un état initial qui définit le cadre de l'intrigue : il met en place le lieu, l'époque, les personnages…, 2/ Un événement perturbateur ou modificateur qui remet en cause l'état initial: rencontre, découverte, événement inattendu… 3/ Une suite de transformations modifie la situation des personnages : elles peuvent prendre la forme de péripéties, de rebondissements ou de coups de théâtre. 4/ Un événement équilibrant ou élément de résolution qui annonce la résolution de l'intrigue et 5/ L'état final est celui, heureux ou malheureux, des personnages à la fin du récit.

J'ai eu l'impression que Patrick Marty construisait ses intrigues de manière mécanique autour de personnages assez stéréotypés. le contexte historique sur lequel se construisent les enquêtes est riche et permet de se sensibiliser à la hiérarchie sociale de la culture chinoise en abordant les enjeux politico-financier à l'échelle urbaine. Il permet également de donner un aperçu de ses répercussions d'un bout à l'autre de l'échelle sociale : des indigents aux notables. Les liens tissés entre chaque élément du récit sont parfois un peu lourds, parfois prévisibles. Pourtant, malgré cette trame narrative très figée d'un récit à l'autre, le rythme de lecture est agréable, sans accélération majeure ; cela permet d'entretenir la tension tout au long des albums et de préserver le dénouement. Une fois le pot aux roses découvert, un passage final se consacre à travailler l'ouverture vers le tome suivant ; ici aussi, il y a quelque chose de très chirurgical dans cette manière de travailler : c'est propre mais dépourvu de tout affect. Enfin, la découpe de planches n'étant pas toujours opérationnelle, on reprend régulièrement la lecture de la case précédente, on balbutie sur l'ordre de lecture des cases…

(...)

Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}