La chenille c'est le mari de Tokiko, revenu de guerre grièvement blessé : il n'a plus de membres et est sourd-muet. Tokiko s'occupe de lui mais l'amour se dispute avec le dégoût qu'elle éprouve pour cet homme qui ne ressemble plus à l'homme qu'elle a aimé. Tout passe par le regard, les demandes et autres envies… mais celui-ci ainsi que ses mutilations m'ont mis mal à l'aise. Les scènes sont très crues et on sent la colère contenue de Tokiko. Un huis-clos étrange entre mari et femme qui m'a partagé entre répugnance et fascination.
J'avais un sentiment de déjà vu, l'ai-je déjà lu ? Ou peut-être que je confonds avec un manga de
Junji Ito, quoique différent dans le style si je me souviens bien… Je pense relire
Suehiro Maruo ou Edogawa Rampo parce que leur univers ero-guro m'envoûte. (Et merci Verdorie pour ta belle critique qui m'a donné envie de le découvrir !)
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