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Critique de JML38


JML38
08 novembre 2019
2092 : le monde a beaucoup évolué, l'immortalité est quasiment atteinte grâce à tout un ensemble de méthodes sophistiquées de préservation et de régénération des cellules humaines, les déplacements sont ultra-rapides, l'intelligence artificielle est omniprésente, notamment dans le quotidien des humains sous forme d'assistants personnels, les espaces de vie sont isolés de l'atmosphère viciée par des bulles appelées canopées. Même la présence physique n'est plus indispensable, les hologrammes remplaçant avantageusement les personnes dans la plupart des situations : réunions, fêtes, cérémonies...

On est vraiment dans un monde futuriste extrême cher à la SF, avec en plus cette notion d'hyper surveillance qui a fait la notoriété d'un Aldous Huxley. Les individus sont régulièrement contrôlés jusque dans leur ADN et la moindre anomalie est sévèrement réprimée, pouvant aller jusqu'à l'élimination pure et simple, interdisant au minimum le droit à la vie éternelle, faisant d'eux des êtres altérés, des exclus préférant souvent s'expatrier sur Jupiter.

Dans cette société complètement déshumanisée, Sam le narrateur, plutôt artiste, raconte sa rencontre et sa relation avec Eleanor, une femme de caractère, ambitieuse, appelée à de hautes fonctions gouvernementales.
Pour éviter la surpopulation, les naissances font partie d'un programme strict et seuls quelques couples privilégiés ont la chance de se voir attribuer le droit d'être parents, d'où le titre français du roman. Cet événement, qui intervient assez tard dans le récit, ne m'a pas semblé l'événement central du récit.

J'avoue être resté relativement spectateur de cette histoire qui ne m'a pas passionné, une certaine froideur du texte et des personnages n'attirant que peu de sympathie – surtout Eleanor – ayant quelque peu douché mon enthousiasme.
Heureusement, l'émotion surgit assez paradoxalement lors d'une dernière partie dramatique pleine d'une humanité retrouvée.

Je remercie lecteurs.com et les éditions le Bélial.
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