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Critique de frandj


Il s'agit d'un premier roman, celui d'un homme qui – selon le quatrième de couverture – a tout quitté pour parcourir le monde. Il est donc un "fils du vent", comme son héros Anton le Tzigane, dit Moriny Akh. Dresseur de chevaux depuis sa tendre enfance, il exerce son art dans un petit cirque qui voyage entre l'Europe et l'Asie. Son mentor est Jag, un sage qui joue sur son violon. Hélas, la seconde guerre mondiale éclate: il s'ensuit une catastrophe innommable, mais Anton s'en sortira comme une anguille (c'est son surnom). Encore vivant et incapable d'oublier la mort de ses compagnons, il est marqué par ses épreuves. Mais il trouve en lui l'énergie nécessaire pour renier la mort et revenir à la vraie vie grâce à ses amis Jag, Katia, et la mystérieuse Yadia.
Dans ce roman, on rencontre l'esprit de liberté, la résilience dans les tragédies, une sorte de magie qui défie parfois la vraisemblance, des personnages forts dans le monde très particulier des Tziganes (sur lesquels il me semble que l'auteur s'est très bien documenté). Par le biais de cette lecture, nous entrevoyons l'humanité d'une autre manière. Je note une petite chose: je n'ai pas vu la nécessité de convoquer dans ce roman Gandhi lui-même, juste à la veille de son assassinat; et le discours du Mahatma (si proche de celui de Jésus, en vérité) ne m'a pas paru à sa place. J'ai aussi trouvé quelques obscurités dans l'apparition de certains personnages du roman. Mais ces reproches restent mineurs. Enfin, je trouve que l'écriture d'Alain Mascaro est souvent forte et belle.
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