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Critique de Epigraphe


Un futur qui donne mal à la tête.

Pour faire court, j'ai tenu 50 pages, environ. Dire que je suis passée à côté du bouquin serait un euphémisme. D'ordinaire je lis une centaine de pages minimum pour me faire un avis, pour donner une chance au livre — sauf quand je n'arrive vraiment pas à comprendre ce que je lis, où on veut m'emmener, et ce que veulent les personnages.

En l'occurrence, nous en suivons trois, dans un futur sous la tutelle d'IA et de puces greffées dans la tête des habitants (le fantasme d'un certain monsieur Musk). Je ne saurais pas dire quels sont les objectifs de chacun, je n'ai pas réussi à me plonger dans leur univers : parce que les enchaînements entre les points de vue ne sont pas fluides, les reprises encore moins.

Irina traîne en longueur dans ses observations, ses digressions qui insufflent de la matière au monde qui l'entoure, qui nous expliquent dans de longues phrases son état, nous balancent des informations avec un ton blasé.
Les deux autres, dont les prénoms se sont enfuis de mon cerveau... Je ne sais pas ce qu'ils veulent. Je ne sais pas ce qu'ils comptent faire, ce qu'ils apportent.

En cinquante pages, vous me direz...
Sauf que !

Les chapitres sont courts. Les premiers, ceux que j'ai lu, le sont. Trop courts peut-être pour nous nourrir correctement, balançant tantôt des miettes au-dessus de nos têtes, tantôt d'énormes tranches de lore qu'on veut nous faire avaler d'une traite.

Et c'est pas très gentil, de vouloir gaver son lecteur.

J'aurai pu poursuivre jusqu'à la centième page, respecter ma règle, sans la balle perdue pour les autistes qui sont forcément des Ray-Man en puissance, bons qu'à rester derrière un ordinateur.

Tant pis.
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