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Critique de Henri-l-oiseleur


Les trésors que contient cette anthologie font regretter de ne pas savoir le persan pour se plonger dans la version originale, parue à Téhéran en trois volumes. L"édition française est un abrégé, qui limite ses traductions aux seules oeuvres classiques des plus grands poètes en cette langue. Par "classique", on entend la poésie chantée, écrite et calligraphiée du temps de la renaissance iranienne (X°s), trois siècles après la conquête arabe et le naufrage de la Perse sassanide, jusqu'au début du XX°s, où se forme une poésie moderne qui n'entre pas dans le cadre de cette anthologie. Le persan, quand l'empire arabe finit par s'effacer, devint la langue de culture de toute l'Asie : on trouvera parmi les poètes classiques, à côté des Iraniens, des Afghans, des nobles et des souverains turcs, de grandes plumes de l'époque moghole en Inde. C'est tout un univers qui nous est suggéré là.
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