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Critique de VirginieCM


A Bombay, en 1921, et contre toute attente, la jeune Perveen Mistry vient d'intégrer le cabinet d'avocat de son père. Première femme à obtenir un tel poste, elle doit cependant se cantonner à des affaires secondaires, les femmes n'étant pas autorisées à plaider. Chargée de gérer un héritage dans une famille musulmane, composée de femmes, après le décès du chef de famille, Perveen va être confrontée au meurtre du tuteur de celles-ci. Et puisque, seule une femme peut interroger les veuves pratiquant la « purdah » (une pratique interdisant aux hommes de voir les femmes), Perveen va donc pouvoir enquêter…
J'ai trouvé le style (la traduction ?) un peu laborieux de prime abord : beaucoup d'informations sont données en termes de droit, et ça a pu me paraître un peu rébarbatif. Néanmoins, très vite, ce ressenti a cédé la place à l'intérêt suscité par le personnage de Perveen et l'intrigue d'abord, mais surtout par le contexte historique et les thèmes développés. En effet, Perveen est une jeune femme forte, obligée de lutter contre ce que souhaite la société indienne de l'époque pour les femmes, persévérante dans ses études comme dans sa vie personnelle, en bref, une héroïne très intéressante, issue d'une famille qui ne l'est pas moins. L'Inde des années 20 décrite dans ce roman, est fascinante, partagée entre les différentes cultures qui la composent : Hindoue, bien sûr, mais aussi Musulmane, Farsie, et évidemment Anglaise. le sort réservé aux femmes est également bien traité, et de fait, surprenant. Et malgré une enquête peut-être un peu survolée, l'immersion dans l'intrigue des Veuves de Malabar Hill a été totale pour moi.
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