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Critique de Geolivres


Fabiano Massimi commet une suite réussie à son premier roman à la fois policier et historique où Siegfried Sauer prend la relève de Bernhard Gunther avec brio.
L'intrigue se déroule cette fois-ci quelques semaines après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, en février 1933 au cours des quelques jours qui précèdent l'incendie du Reichstag et, quoique parfois difficile à suivre, elle est accrocheuse et intelligemment écrite ; elle pourrait même paraître vraisemblable concernant les motivations du ou des incendiaires (officiellement à ce jour, un seul homme, le communiste hollandais Marinus van der Lubbe) et les zones d'ombres qui l'entourent encore aujourd'hui. C'est ce qui fait le sel des romans historiques sérieusement documentés et bien écrits : donner corps à un imaginaire particulièrement plausible.
L'auteur a su agrémenter son récit d'une ambiance romanesque, avec notre héros partagé entre l'amour pour deux femmes, Rosa et Johanna, le tout sur fond de crimes horribles, où les victimes sont des sosies de l'une d'elles.
En définitive, un roman policier haletant qui devrait ravir les amateurs de feu Philipp Kerr dans les pas duquel Fabiano Massimi semble s'inscrire avec un talent identique.
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