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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Notre jeune héros René perd ses 7 frères et soeurs alors qu'il n'a que 7 ans. Il va vouloir prendre une revanche sur l'existence en menant 7 vies à vivre malgré les drames qui le touchent. Perdre des êtres chers de sa famille est incontestablement une épreuve très difficile qui laisse des traces psychologiques.

Il y aura le service militaire à accomplir au Maroc qui ne se passera pas aussi bien qu'espéré, puis le retour à la ferme familiale dans une existence assez pauvre dans une triste réalité.

Bref, on ne va pas s'ennuyer avec ce singulier personnage qui n'arrête pas d'aider les autres sans être toutefois un héros. Ce type ordinaire pourrait très bien être quelqu'un de notre entourage, le français moyen avec ses qualités entre attachement et sincérité et ses défauts entre faiblesse et fragilité.

Pour ma part, je ne connaissais pas le massif des Bauges en Savoie où se déroule ce récit principalement. C'est dans le contrefort des Alpes dans une région montagneuse difficile d'accès qui a rarement été conquises aux contraires des vallées environnantes. Ainsi, les allemands prendront finalement possession que vers mi-1944 c'est à dire à la fin de la guerre.

On va suivre surtout sa relation particulière avec son amour de jeunesse qui n'a pas pu se concrétiser suite à des destins séparés. Parfois, il vaut mieux écouter son coeur. Mais bon, tout n'est pas perdu. René arrive à se relever à chaque fois malgré les épreuves.

L'auteur a choisi un découpage autour de ses 7 vies. En réalité, il n'y en a qu'une seule mais qui se décline en phase selon les âges et les épreuves traversées. La plus terrible sera sans doute celle de la guerre avec l'occupation allemande qui pourchassait les résistants dans ces endroits montagneux où se cachaient également des familles juives voulant échapper aux rafles menés par le gouvernement de Pétain.

C'est vrai que je n'ai pas tout de site compris cette histoire de croix en bois qui sont piétinés dans le cimeterre. Visiblement, la Seconde Guerre Mondiale a laissé des cicatrices douloureuses pour les familles de ces patelins.

J'ai également eu une confusion avec école qui est en fait le nom du village où s'est produite la terrible fusillade de représailles. On verra à la fin que beaucoup de choses sont reliés entre elles comme un puzzle mais qui ne s'assemble qu'à la toute fin. Je peux évidemment parler d'une véritable maîtrise dans le scénario.

A noter qu'il y aura également une réflexion assez intéressante sur le colonialisme, l'occupation, l'impérialisme mais également sur notre rapport avec les étrangers. C'est le genre de BD à lire mais tout en prenant le temps de la comprendre.

Je tiens à remercier l'éditeur Delcourt ainsi que Babélio de m'avoir permis de découvrir ce titre dans le cadre d'une masse critique. J'avais découvert l'auteur Charles Masson il y a bien longtemps en 2003 lors de la sortie de « Soupe froide » qui m'avait beaucoup plu dans un ton sobre et juste. Je dois également reconnaître que l'auteur a énormément progressé au niveau d'un graphisme devenu bien plus avenant.

Sept vies à vivre est incontestablement une bonne leçon de vie à nous donner !
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt...

C'est dans le massif inhospitalier des Bauges, à École, loin de la vallée, que se sont installés, depuis des générations, les ancêtres de René. Sans électricité, sans eau courante, sans médecin pour accourir au chevet des patients, les conditions de vie étaient précaires. Sur les neufs enfants que la mère de René mit au monde, seuls deux survivront. René, lui, est un bon gaillard de bonne constitution. Tout comme sa mère, une femme forte qui porte le pantalon tandis que son père, menuisier, est petit et tout sec. Au coeur de la nature, le petit garçon s'épanouit malgré la misère et la faim qui le tenaille parfois. D'une nature optimiste, René s'est juré de vivre pleinement, de vivre sept vies en mémoire de ses frères et soeurs décédés...

De sa naissance, en avril 1927, à un âge bien avancé, l'on suit le parcours de René. Son enfance, dans des conditions difficiles, dans les Bauges ; son service militaire au Maroc où il prendra conscience du colonialisme et du racisme ; ses amitiés avec des résistants qu'il est le premier à aider ; son amour de jeunesse qu'il n'oubliera jamais et le hantera des années durant ; le lien indéfectible avec sa petite soeur. Et les drames, bien sûr, qui jalonneront sa vie. Pour autant, René, de par sa bonhomie, son enjouement, son caractère optimiste et nonchalant, saura traverser les épreuves de la vie. Avec ce personnage terriblement attachant, Charles Masson dépeint, avec tendresse, une vie d'une simplicité et authenticité rares. Une vie de tragédies, de petits bonheurs, de grande joie que René saisira toujours à bras le corps. Un album réconfortant, un brin nostalgique, qui fleure bon le temps qui passe d'autant que, graphiquement, le dessin pixélisé et les couleurs tranchées rappellent ceux des anciens albums.
Un album touchant...
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Voici mon retour de lecture sur le roman graphique Sept vies à vivre de Charles Masson.
1939. René a 13 ans, il vit isolé avec ses parents dans le massif des Bauges. Après la perte de ses sept frères et soeurs en bas âge, il ressent le besoin de vivre pour eux.
De son service militaire à son retour à la ferme familiale, du deuil de ses proches aux retrouvailles avec son amour de jeunesse, les sept vies que mène René mêlent le drame à la simplicité d'une existence dédiée aux autres.
Sept vies à vivre est un roman graphique que j'ai pris plaisir à lire d'une traite.
René vit dans le massif des Bauges avec ses parents. En 1939, il n'a que 13 ans quand éclate la seconde guerre mondiale.
Le jeune garçon est tout à fait ordinaire, mais ses sept frères et soeurs sont morts quand il n'avait que 7 ans. Alors, René a décidé de vivre sept vies, pour eux.
Des vies qui ne sont pas extraordinaires, mais sept chapitres qui nous dévoilent les moments forts de la vie de René.
Il est plutôt beau garçon le René, il va tomber amoureux mais ne fera pas sa vie avec elle. Quoi que, parfois le destin est taquin même au bout de nombreuses années ;)
Nous le suivons pendant la seconde guerre mondiale, pendant son service militaire en Algérie, dans son quotidien avec ses parents..
Il grandit, il vieillit, comme tout le monde :) Et j'ai aimé le suivre tout au long de ses années qui filent à toute vitesse.
J'ai eu un peu de mal avec les dessins au début, c'est un peu naïf, pas tout à fait avec ce que j'accroche au premier abord. Et puis, je m'y suis fait et je trouve que ça colle parfaitement avec le scénario.
Sept vies à vivre est un bon roman graphique que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles :)
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René et un petit montagnard des Bauges. Quand je dis petit,c'est par affection car en réalité c'est un sacré bon gaillard qui a su s'accrocher à la vie,acceptant la faim comme compagne permanente de son enfance. Ses sept petits frères et soeurs n'ont pas eu cette force,alors,raison de plus pour vivre! Il se devait de vivre pour sept! Les petits fantômes seront toujours présents à ses côtés. Et puis,la pauvreté n'est pas synonyme de tristesse pour René car il adore galoper dans la nature,et plus encore faire rire,distribuer la joie, prendre soin des autres. École, c'est son univers,un Havre de paix où il a grandi, là où le monde est venu à lui y compris son grand amour. Ce lieu c'est celui que le peuple a choisi depuis le haut moyen âge pour échapper aux diverses invasions, préférant une vie rude,au risque d'être agressé en demeurant dans les vallées. René va devoir quitter cet univers mais ce sera toujours parce que les événements politiques le lui imposeront. Il traverse avec bonhomie les épreuves car il reste toujours fidèle à lui-même. Il aura cependant une sombre traversée que Charles Masson décide d'accompagner par des pages au fond noir...Mais lorsqu'on a le devoir de vivre pour sept,on a pas le choix que de sortir du tunnel!
Cet album est doux,réconfortant,et il m'a replongé dans mon enfance par son ambiance, ses objets,et ses dessins qui m'ont vraiment rappelé les bd que je feuilletais enfant,comme Sylvain et Sylvestre. Des dessins simples mais très expressifs,avec pleins de détails champêtres.
Quelle chance j'ai eu d'être sélectionnée par une masse critique privilégiée ! Merci babelio et merci les Éditions Delcourt/Mirages !
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Je vous sens tous impatients et impatientes de faire la connaissance de René, cet homme bonhomme au nez pointu et à la moustache-sparadrap, cet homme trônant sur une mobylette bleu-ciel, la cravate et le sourire au vent.
Si le nombre sept est un nombre merveilleux, dans les contes ou les croyances populaires, il peut aussi être maléfique. Charles Masson l'a choisi pour découper l'existence de son héros avec le souci d'attribuer une vie à chacun des frères et soeurs de René morts en bas âge.
Le XXème siècle a atteint sa majorité depuis quelques années lorsque René naît dans le massif des Bauges. Sa famille vit dans le dénuement total, dans une maisonnette isolée et délabrée. C'est un gaillard solide, enthousiaste, généreux et optimiste. René vit entouré de la présence de ses frères et soeurs disparues, il leur parle, ils lui répondent et l'encouragent. René est drôle et sémillant pour sept. Il est heureux de son sort, né en haut des montagnes et en bas de l'échelle sociale, se hisser de quelques barreaux, pour ne plus jamais avoir faim, lui suffit.
Traversée par les pétarades de la mobylette vintage et les saluts souriants du conducteur, la bande dessinée déplie les différentes étapes de la vie de René. le petit sauvageon qui se cache dans les bois deviendra amoureux, aidera les maquisards, découvrira le racisme ordinaire lors de son service au Maroc, affrontera des deuils intimes et s'illuminera en présence de sa petite soeur puis de ses neveux.
Charles Masson fait vivre René sous des traits et des couleurs de l'autre siècle. Sept vies à vivre est à déguster sans presse pour apprécier les ciels changeants qui teignent ce gars généreux, drôle, pacifique et un peu naïf.
C'est une histoire attendrissante et touchante autant par sa simplicité que par ses drames.
Merci à Babelio/Masse critique et les éditions Delcourt.

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René, 7 ans, est le seul enfant survivant de ses parents, ses sept petits frères et soeurs sont tous morts en bas âge.
Sa famille habite dans le massif des Bauges, en Savoie, dans une petite ferme isolée.
Né dans les années 20, nous allons suivre la vie de René, de son enfance jusqu'à sa vieillesse, une vie simple mais riche d'enseignements.
Bien que pauvre, René tentera toute sa vie durant de faire vivre sa famille.
Il profitera de chaque occasion pour croquer la vie à pleines dents, afin de rendre hommage à ses frères et soeurs disparus trop tôt.
J'ai beaucoup aimé le dessin et les couleurs qui donnent une touche ancienne à cette bande dessinée, on croirait feuilleter un vieux livre datant de l'époque de nos grands-parents.
J'ai apprécié le découpage de la vie de René en 7 parties, comme les vies qu'auraient pu mener ses petits frères et soeurs, et qui représentent toutes des étapes importantes dans la vie de René.
Les thèmes abordés sont nombreux : le deuil, le racisme, la guerre, les résistants, le colonialisme, la nature, la dignité malgré la pauvreté, le sens du travail bien fait, l'éducation, sans oublier l'amour.
J'ai été très touchée par cet homme simple, qui n'a pas beaucoup été à l'école, qui a été confronté très vite à des drames et qui toute sa vie a tenté de mener une existence honnête.
Malgré de nombreux aléas, René ira toujours de l'avant, sans pour autant écraser les autres, et tentera d'avoir lui aussi sa part de bonheur.
Une bande dessinée vraiment plaisante, surannée, et très touchante.
Je remercie Babelio et les éditions Delcourt pour cet envoi.
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René vit dans la montagne avec ses parents. La famille, très pauvre, perd successivement six enfants. René décide alors de vivre autant pour lui que pour eux.
Sept vies à vivre est un album qui retrace le parcours de son personnage principal, héros un peu malgré lui d'une odyssée qui va le faire traverse l'histoire de France. On s'attache rapidement à René et à sa famille, dont la simplicité est touchante. René, qui avance dans sa vie avec une certaine naïveté, perd petit à petit ses illusions. Pourtant, le récit ne tombe jamais dans le drame et, malgré les épreuves, garde une certaine légèreté.
Côté planche, j'ai beaucoup aimé le graphisme vintage de l'ensemble. Les traits des personnages font penser aux BD des années 50-60 et la colorisation en pointillé apporte un côté vieux magazine.
Un parcours de vie touchant sans être jamais plombant, porté par des dessins très réussis.
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René est né dans un hameau perché dans les montagnes du massif des Bauges au début du 20ème siècle. Sa famille est très pauvre, ils vivent en autosubsistance de trois fois rien. 7 de ses frères et soeurs sont mort dans leur première année dans cette vie dure, aux hivers rigoureux et aux ventres souvent creux. Alors lui il vivra avec force, pour eux qui n'ont pas eu cette chance.

Cette bande dessinée retrace la vie de cet homme courageux et entier mais aussi frustre et peu instruit. Il est découpé en 7 chapitres, comme autant de périodes de sa vie, comme le nombre de frères perdus. On s'attache à lui malgré qu'il ne soit pas toujours exemplaire, surtout quand vieux puis veuf, il se met à boire. A travers lui on voit l'évolution des moeurs, mais aussi les grandes marches de l'histoire comme la seconde guerre mondiale. Il se trouve que l'été dernier j'ai passé quinze jours à randonner dans le massif des bauges. Je suis passée à Ecole, ce petit village martyr perdu dans la montagne où a vécu René. J'ai traversé des hameaux désertés, mis à sac par les allemands cherchant les maquisards et jamais rebatis. Alors cela m'a parlé. Et j'avoue que jai trouvé particulièrement émouvant les passages où René est avec Céline, tant dans son enfance lors des premiers émois amoureux que dans leurs retrouvailles après des dizaines d'années de malheurs séparés.

Les dessins ont ses couleurs pastels qui évoquent des souvenirs fanés et pourtant encore colorés. L'auteur a choisi des aplats, des ombres en pointillés et une ligne claire qui donne à l'ensemble un côté rétro et nostalgique ressemblant à des vieux magazines. de prime abord je ne suis pas fan mais j'avoue que dans le contexte cela fonctionne à merveille.
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Voici donc l'histoire de René, cadet d'une famille de neufs enfants... dont sept vont mourir en bas âge. Il va devoir en vivre des vies, René, en hommage à toutes ces petites existences perdues ! Il faut dire que la vie dans le massif des Bauges, où habite la famille de René, est rude. Nous sommes entre les deux conflits mondiaux du vingtième siècle, dans les montagnes, sans confort véritable, sans médecin. Mais il y a la nature, que René adore et apprivoise. Cet "homme des bois" y est heureux... jusqu'à ce que la seconde guerre mondiale éclate, venant également bouleverser la vie dans les Bauges. Et chambouler le destin de René... il va s'en passer des choses ensuite !

Une vie, des vies. J'ai aimé ce récit plein de simplicité qui traverse le vingtième siècle, et se déroule tout près de ma ville d'enfance, située à moins d'une heure des Bauges. L'album en lui-même est un très bel objet, avec une jolie couverture en sépia et couleurs. On se laisse ainsi porter par tous les événements, heureux ou tragiques, de la vie de René, un gars de la montagne un peu rustre, mais attachant...

Je remercie beaucoup Babelio et les éditions Delcourt/Mirage pour l'envoi de cette BD dans le cadre d'une récente opération masse critique.
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René est le cadet d'une nombreuse fratrie, mais en est longtemps le seul survivant. Sept de ses frères et soeurs moururent en bas âge. Vivant dans une ferme dans le massif des Bauges (Alpes) où se sont réfugiés au fil des ans des paysans pauvres fuyant les invasions dans la vallée. Vite conscient de la vie perdue de ses frères et soeurs, il décide alors de vivre pour tous !
Doté d'une forte constitution, il grandit dans les années 30, toujours par monts et par vaux, ne supportant pas d'être enfermé. À treize ans, il voit la guerre arriver et il se fait souvent le relais entre les maquis et les habitants de la vallée. Il y fait alors la rencontre de Céline une jeune communiste, mais leurs chemins se sépareront à la libération. Puis c'est le service militaire, le grand voyage de sa vie et les années passent, René reste célibataire, au service de sa famille, ses parents et sa petite soeur, la seule à être née dans une maternité ! Au final, une vie simple, faite de bons moments et de moins bons. René, un homme modeste, loin d'être parfait amoureux de la nature, de par l'histoire de sa famille, est conscient de la richesse de la vie et tente de profiter des petits bonheurs que celle-ci lui réserve. Et courbe l'échine quand rien ne va.
Dans cette bd, Charles Masson poursuit son oeuvre, parler de gens simples (certains diront de vrais gens) avec empathie. Ici point de héros, encore moins de super-héros, de scènes d'action à n'en plus finir. Ici on célèbre la vie dans toute sa simplicité, illustrée par un dessin efficace et mise en couleurs à l'aide de trames à l'ancienne. Un album magnifique et émouvant.
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