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Critique de Pavlik


Pour mon premier Masterton, j'ai voulu éviter le choc frontal...Du genre Zidane et Materazzi. Alors je m'en suis remis à un ami, spécialiste du Bloody Scotish, un certain Johnny Graylois^^...Johnny me dit : "essaye le Miroir de Satan, c'est le premier que j'ai lu et ça reste encore mon préféré"...Et mois je crois Johnny car il est l'honnêteté incarnée...

"le Miroir de Satan", c'est un bouquin avec un décors (Hollywood) et des personnages secondaires qui auraient bien plu à Bret Easton Ellis...Et puis les 80's aussi, avec moult références télévisuelles et cinématographiques à l'époque (avec un personnage principal scénariste, ça aide bien^^).

L'histoire peut-être vue comme l'interprétation Mastertonienne de l'Apocalypse (au sens du texte biblique), le tout dans le cadre d'un hommage à Lewis Caroll ("de l'Autre Côté du Miroir") et, plus généralement, aux contes qui, je suis sur que Graham sera d'accord, déguisent de l'horreur en bonbons... En creux, on perçoit également la critique de la superficialité et de la vanité du microcosme hollywoodien.

Globalement j'ai bien aimé MAIS (stp Graham, pose ce hachoir !)...Que Martin (le héros ?) me parût fade, sans profondeur et d'une naïveté confondante : c'est l'histoire, en 400 pages, d'un miroir satanique. A la page 350, Martin propose de tenter de briser le miroir...Merci Martin.

Sinon (repose cette fourche Graham !) je dois reconnaître à l'écossais ténébreux une imagination fertile, pour ce qui est du sadisme, à un point tel que la fascination pointe (discrètement, elle tient à la vie) le bout de son museau. Et puis quel sens de la métaphore qui fait mouche, du genre "il frissonna comme si on venait de marcher sur sa pierre tombale...ah ah ah ah". Mais finalement c'est cet art de poser trois détails clef pour qu'immédiatement l'image surgisse qui me laissa le plus admiratif. "Scénaristiquement" parlant c'est quand même très linéaire et la fin n'est pas suffisamment travaillée mais finalement (repose cette pelle Graham) je ne boude pas mon plaisir (du coup, c'est peut-être le signe que je dois consulter...)

PS : merci à toi Johnny, tes goûts littéraires et musicaux, n'ont d'égale que ta gentillesse (oui c'est un compliment, repose ta caisse claire Johnny)
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