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Critique de LePamplemousse


Les histoires de maisons hantées m'ont toujours fascinées.
Ici, aucun risque d'être déçu, tous les ingrédients habituels sont réunis : une vieille et grande demeure abandonnée avec un passé mystérieux, des secrets anciens, des bruits étranges, des accidents horribles, des forces maléfiques, des fantômes et des personnages loin d'être lisses, certains sont même carrément antipathiques dès le départ, et je me suis réjouie à chaque fois qu'il leur arrivait malheur, comme quoi, les romans d'horreur ne font pas ressortir que le meilleur de nous !
La demeure en question est merveilleusement bien décrite, ce qui fait qu'on se sent carrément happé par l'intrigue, qui est haletante du début à la fin.
L'histoire est assez classique, puisqu'un couple décide d'acheter et de rénover une demeure immense qui a été magnifique mais qui est complètement pourrie de partout depuis qu'elle a été abandonnée il y a 50 ans.
Très vite, des événements étranges se produisent, et ce qui ressemblait à un roman d'épouvante assez commun va vite devenir plus que ça, le passé, le présent et le futur se mélangent, les personnages se confondent, et des éléments relevant de l'occultisme apparaissent.
Graham Masterton sait tenir son lecteur en haleine avec des descriptions réalistes, des scènes gores, des réparties pleines d'humour et toujours de la misogynie, une de ses marques de fabrique.
Dans ses romans, les femmes sont belles et désirables, mais complètement idiotes, elles sont au mieux crédules, voire carrément décérébrées le plus souvent et ne servent qu'à assouvir les fantasmes des hommes.
Ca pourrait être agaçant à la longue, mais cela s'explique quand on sait que l'auteur, en plus de ses dizaines de romans d'épouvante, a également écrit plusieurs manuels sur la sexualité et travaillait aussi pour la revue de charme Penthouse, visiblement le sujet lui tient à coeur.
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