November, tome 1 : Killing November

"_[...] laissez-moi simplement vous faire remarquer que vous êtes tombés dans un piège qu'utilisaient déjà nos ancêtres il y a deux millénaires et demi. Les techniques évoluent, mais la nature humaine, elle, ne changera jamais..."

"_[...]Les monarques pensaient probablement qu'ils exerçaient pleinement le pouvoir, mais ils manquaient de lucidité. Vincit qui se vincit.
_La Belle et la bête.
_Pardon ?
_Vincit qui se vincit. "Est vainqueur celui qui se vainc lui-même." Cette devise est gravée sur un vitrail du château de la bête.
_De quoi tu parles ? D'un conte de fées ?
_Non, d'un dessin animé."

"Léonard de Vinci n'a pas limité ses travaux à un unique sujet. Il s'est penché sur l'art, sur l'anatomie, sur l'ingénierie, pour ne citer que quelques domaines d'étude. Il ne voyait pas le monde tel qu'il était, mais tel qu'il pouvait devenir. Il était convaincu qu'il existait toujours une solution à un problème, pourvu qu'on ait le courage de la rêver."

Je peux presque l'entendre grogner : "Observe un peu cet endroit, et tu verras que j'ai raison :tout le monde a quelque chose à cacher."
Le plus bizarre, c'est que même si nous avons toujours été en désaccord sur ce point, j'ai toujours pensé qu'il était sincèrement fier de ma façon de ne voir que le meilleur chez les personnes que je rencontre. Il faut croire que je me trompais.

œil pour œil, dent pour dent.

Je veux que tu inventes des solutions originales et créatives, que tu développes ta vision personnelle du monde. Tu dois créer tes propres réponses.

Quelle charmante famille, dont les membres passent leur temps à s'entre-tuer...

- Je t'ai appris quelques techniques élémentaires de combat, dit-il. À placer les pieds correctement, à suivre le regard de l'adversaire et à détecter ses infimes mouvements musculaires. Mais ce que tu ne sais pas, c'est détecter les signes indiquant une attaque imminente.
- Eh bien, tu dois en voir un paquet en ce moment, des signes comme ceux-là, rien qu'en me regardant.
Oh. Ça ne le fait pas rire. On dirait qu'il a perdu le sens de l'humour.

Bon sang, je n'avais pas réalisé à quel point je manquais d'affection... Personne ne se touche dans cette école. À l'exception de ceux qui se battent, cela va de soi.

Je me demande ce qui se passerait si Layla se trouvait en présence de mon père. Ils sont si différents. Je crois qu'ils se regarderaient du coin de l'oeil et n'échangeraient pas un mot.
C'est le genre de fille super coincée qui se prend pour un pur esprit et préfère mourir plutôt que de demander où se trouvent les toilettes.