C'est pas la joie chez ce collégien. Les parents sont du genre à sortir le bébé sur le palier quand ses pleurs s'éternisent. du genre aussi à rester vautrés devant la télé en descendant des bières, à trouver que la lecture c'est débile, un truc de gonzesse... Pas de leur faute, on va dire, l'argent manque, ils n'ont pas de boulot, ça rend dingue ce genre de situation. Oui, mais leurs enfants en font les frais. "Ce qui ne tue pas rend plus fort" a dit
Nietzsche en substance, cette idée s'applique parfaitement au personnage du récit. Ses parents ne l'aident pas, leur négligence est même dangereuse, il endosse le rôle d'adulte responsable, prenant les plus fragiles sous son aile.
On lui fait confiance, il devrait s'en sortir, c'est un chouette gamin. Il n'empêche qu'on referme ce petit bouquin la gorge nouée, redoutant le pire.
Une collection au format trompeur : des ouvrages de moins de cinquante pages, une typo aérée, mais des sujets graves abordés sans complaisance. Plutôt pour pré-adolescents, donc.
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