>
Critique de batlamb
Des contes nocturnes pour nuits rhénanes.
À l'instar des contes de leurs voisins allemands, les alsaciens ne regimbent point devant les péripéties sanglantes et lugubres. Mais dans ce recueil, celles-ci se mêlent à des amours un brin niaises et à des fins majoritairement heureuses qui ne cassent pas trois pattes à un canard alsacien. C'est bien dans l'imaginaire gothique que l'on trouve parfois ici une certaine inspiration. le diable lui-même fait quelques apparitions, dont l'une vous convaincra sans doute de ne pas explorer trop en profondeur les souterrains des châteaux alsaciens, sous peine de voir la température croître de façon infernale.
Avec sobriété et entrain, Sylvie de Mathuisieulx (quel nom classieux !) narre ces légendes inégales, accompagnées des illustrations vivaces et chamarrées de Christian Heinrich. L'ensemble s'adresse sans doute un peu plus aux enfants téméraires qu'aux adultes aguerris, mais le conte illustré sur la couverture, sombre histoire d'un jeune homme peureux entraîné par une femme idéale dans une cave où un terrible chien garde un trésor, intéresserait à n'en pas douter les psychanalystes, qu'il faudrait donc exorciser sous peine que le charme soit ruiné. Vous n'aurez pas l'Alsace (et la Lorraine) !
Merci à Babelio et à l'éditeur.
À l'instar des contes de leurs voisins allemands, les alsaciens ne regimbent point devant les péripéties sanglantes et lugubres. Mais dans ce recueil, celles-ci se mêlent à des amours un brin niaises et à des fins majoritairement heureuses qui ne cassent pas trois pattes à un canard alsacien. C'est bien dans l'imaginaire gothique que l'on trouve parfois ici une certaine inspiration. le diable lui-même fait quelques apparitions, dont l'une vous convaincra sans doute de ne pas explorer trop en profondeur les souterrains des châteaux alsaciens, sous peine de voir la température croître de façon infernale.
Avec sobriété et entrain, Sylvie de Mathuisieulx (quel nom classieux !) narre ces légendes inégales, accompagnées des illustrations vivaces et chamarrées de Christian Heinrich. L'ensemble s'adresse sans doute un peu plus aux enfants téméraires qu'aux adultes aguerris, mais le conte illustré sur la couverture, sombre histoire d'un jeune homme peureux entraîné par une femme idéale dans une cave où un terrible chien garde un trésor, intéresserait à n'en pas douter les psychanalystes, qu'il faudrait donc exorciser sous peine que le charme soit ruiné. Vous n'aurez pas l'Alsace (et la Lorraine) !
Merci à Babelio et à l'éditeur.
