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Critique de Alfaric


Dans ce tome 9 on assiste à la réunion de la Team Albator et de la Team Tadashi Daiba, mais on continue de voir les héros faire des allers-retours entre la Terre et l'Espace pour les envoyer là ou les auteurs veulent les voir sévir, et on continue de faire débouler de nulle part des feats issus du leijiverse qui lance des grandes tirades avant de s'en aller sans avoir fait quoi que se soit… C'est un peu un pénible quand même !

Alors pour des raisons qui ne sont aucunement explicitées la police se lance dans un grande purge sans en référer au président autoproclamé qui se croit visé et qui s'enfuit se bunkeriser. Toujours pour des raisons qui ne sont aucunement explicitées la police décide de bombarder l'Institut de recherche scientifique Daiba. Et pour ne rien gâcher Kurita de la Flotte Gaïa pour des raisons que raison ignore décide de ne pas intervenir dans ce qui ressemble fortement à coup d'État parce qu'il préfère empêcher la Team Albator de revenir sur Terre sauver la Team Tadashi Daiba, mais il oublie que l'Arcadia compte dans ses membres Miimé la derrière détentrice des secrets de la matière noire !
Toujours est-il que tout le monde se retrouve ensuite sur la planète Heavy Melder, et sur la tombe de Tochirô nous assistons à d'émouvantes retrouvailles entre Mayu (la fille), Emeraldas, (la mère) et Albator (père adoptif ou tuteur légal ?). On assiste aussi à la rencontre entre Albator et le dénommé Wallias de la Flotte Gaia dont ne sait ce qu'il veut vraiment, puis à la énième rencontre dans le leijiverse entre Albator et Sylvidra dont on ne sait ce qu'elle veut vraiment (bien qu'on est passé du temps sur ses états d'âmes et ceux de ses lieutenantes).

Cela me peine d'être aussi négatif. Malgré mes connaissance sur le leijiverse je suis régulièrement paumé dans ce revival. Mais on jongle tellement bien avec les archétypes jungiens que l'éternel recommencement moorcockien marche bien : il se passe un truc avec Shizuka Namino qui en pleine crise d'identité et de loyauté décide de rejoindre l'équipage de l'Arcadia, et avec les fils de Zoll le Tokargien qui en apprenant que leur père était un héros et non un collabo décident eux-aussi de rejoindre l'équipage de l'Arcadia. Prolétaires de toutes les galaxies, unissez-vous contre cette saloperie de ploutocratie aujourd'hui incarnée et défendue en France par la l'infâme Macronie !

Cela me fait aussi de la peine de voir le frenchy Jérôme Alquié mieux maîtriser les codes du leijiverse que son fondateur Leiji Matsumoto lui-même. Mais qu'importe le souffle est toujours là, donc dégustons un Bourbon Rouge d'Andromède en attendant de voir s'entre-tuer le dernier politicien et le dernier banquier...
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