>
Critique de LesFougueuxBabelio
Linus est le troisième enfant d'une famille qui en compte six. Lorsque son frère aîné, Albert, avec lequel il a le plus d'affinités, annonce le jour de son dix-huitième anniversaire son choix de s'enrôler dans l'armée afin de participer à la guerre, Linus ne peut s'empêcher de se sentir fier. Après tout, il a un frère prêt à se battre pour son pays, à prendre des risques pour défendre sa famille et sa patrie !
Aussi, Linus est contrarié par la colère qu'éprouve sa mère vis-à-vis de son fils aîné. Ne devrait-elle pas, elle aussi, se sentir fière de lui ?
Mais lorsque Albert annonce par courrier la mort au front de l'un de ses amis, Linus sent sa fierté se muer en peur. Et l'atrocité de la guerre s'insinue en lui de plein fouet. Albert peut mourir. Son frère peut MOURIR.
Ses pensées sont cependant rapidement distraites par sa nouvelle charge : dorénavant, le garçon sera livreur à domicile pour la boutique de fruits et de légumes familiale. Gaiement, l'adolescent effectue sa tache parmi les rues de New-York et apprend ainsi à connaître de nombreux clients ; une petite dame aigre que rien ne peut empêcher de distribuer des ordres à tort et à travers, un chef cuisinier italien et grassouillet, et un intriguant monsieur au nom imprononçable qui lui achète tout une caisse d'oranges.
Et c'est ainsi que, une fois par semaine, Linus se trouve hors du monde chez celui qu'il a surnommé Mister Orange, dans un atelier entièrement blanc empli de tableaux aux couleurs primaires. En effet, le vieil homme est peintre.
Entre les couleurs de Superman, la guerre, la famille, les oranges et le boogie-woogie, Truus Matti illustre une histoire pas comme les autres. Tant de sujets sont confondus en un tout pour former un ouvrage unique, où se discernent poésie, aventure et suspens.
« Mister Orange » est un livre qui sait touche chaque lecteur différemment.
Aussi, Linus est contrarié par la colère qu'éprouve sa mère vis-à-vis de son fils aîné. Ne devrait-elle pas, elle aussi, se sentir fière de lui ?
Mais lorsque Albert annonce par courrier la mort au front de l'un de ses amis, Linus sent sa fierté se muer en peur. Et l'atrocité de la guerre s'insinue en lui de plein fouet. Albert peut mourir. Son frère peut MOURIR.
Ses pensées sont cependant rapidement distraites par sa nouvelle charge : dorénavant, le garçon sera livreur à domicile pour la boutique de fruits et de légumes familiale. Gaiement, l'adolescent effectue sa tache parmi les rues de New-York et apprend ainsi à connaître de nombreux clients ; une petite dame aigre que rien ne peut empêcher de distribuer des ordres à tort et à travers, un chef cuisinier italien et grassouillet, et un intriguant monsieur au nom imprononçable qui lui achète tout une caisse d'oranges.
Et c'est ainsi que, une fois par semaine, Linus se trouve hors du monde chez celui qu'il a surnommé Mister Orange, dans un atelier entièrement blanc empli de tableaux aux couleurs primaires. En effet, le vieil homme est peintre.
Entre les couleurs de Superman, la guerre, la famille, les oranges et le boogie-woogie, Truus Matti illustre une histoire pas comme les autres. Tant de sujets sont confondus en un tout pour former un ouvrage unique, où se discernent poésie, aventure et suspens.
« Mister Orange » est un livre qui sait touche chaque lecteur différemment.
