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Critique de fabriceverdure


Le Paris des années 60, le Grizzli, ancien boxeur, à la carrure de Ventura et au profil de Gabin dirige un garage Citroën.
C'est l'époque des belles DS. C'est la sortie de taule de Bébert la Gambille… 10 ans, il retrouve les siens et prépare un mauvais coup, normal, il l'a mauvaise ce truand.
De leurs cotés, on se retrouve au bar de chez Jo, il a besoin d'aide de ses potes, car quand il rentre chez lui avec sa Marinette, l'appartement a été fouillé. le Grizzli nous démontre un penchant romantique pour Vivianne. Reste Toine, le turfiste et ses canassons.
Dans l'ombre et présent sur toute l'histoire demeure le Flic, la ventouse. Il rôde, de son air « bon vieux potes » on découvre un personnage subtil et audacieux. Ça tourne mal à la discothèque du New-York…

Une histoire vive, simple. Des personnages très attachants, rien n'est secondaire. Des dialogues à la Audiard.
Matz nous livre un résumé de ses choix de récit, très intéressant ainsi qu'un lexique pour la gouaille Parisienne.
Le dessin est précis, de beaux personnages adaptés comme à l'époque des tontons flingueurs. le grizzli nous délivre une silhouette poilue et virile, Paname, de ses rues aux belles carlingues pour collectionneurs. Même le préquel sur le Vietnam est joliment interprété. On comprend la camaraderie des trois héros.

Un bon moment, entouré d'empaffés et de fric frac. du bon Chabanais !

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