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Critique de Cancie


Avant d'ouvrir cette BD Polar, je dois dire que j'ai été très séduite par sa couverture représentant le Tatoueur en rouge et noir et les motifs de tatouage en noir brillant sur fond mat.
L'histoire est relativement simple. Zoli est un tatoueur qui se planque à Paris où, s'il ne s'ennuie pas, ne se sent pas chez lui. Il rêve de pouvoir rentrer à Budapest et revoir les siens qu'il a quittés depuis quatre ans, pour une raison inconnue. S'il n'est pas complètement parano, il est tout de même très prudent. Il est amené à prendre un taxi, dont le chauffeur Laszlo, hongrois tout comme lui va lui parler d'une organisation, celle des chauffeurs de taxis, ces hommes qui savent tout sur leurs clients. Cette organisation veut renverser le monde établi et ne va pas tarder à agir. Cet homme prudent dont le seul souhait est d'exercer son art tout en passant inaperçu va-t-il pouvoir refuser les demandes de plus en plus pressantes de son compatriote ?
Cette confrérie de chauffeurs de taxi qui parvient à tout connaître de ses clients est assez réaliste et pourrait donner peut-être quelques sueurs froides à quelques grands de ce monde. Leur désir est de supprimer les hommes en place pour les remplacer par des gens à eux qui défendront enfin leurs intérêts. Cela prouve en fait, que grâce à la fraternité, les gens peuvent s'unir, et l'union faisant la force, tout peut être possible ou du moins certaines choses peuvent le devenir.
En choisissant comme interlocuteur Zoli le tatoueur, le scénariste Matz alias Alexis Nolent m'a permis de faire plus ample connaissance avec ce métier qui peut être considéré comme un véritable métier d'art, s'il est exercé par un professionnel aussi passionné et excellent dessinateur que Zoli.
La préface de Sarkosi Zslolt, propriétaire et fondateur du « DarkArt Tattoo », est d'ailleurs très intéressante.
Les couleurs froides, les rues quasi désertes de Futaki rendent très bien l'atmosphère de complotisme et réussissent assez bien à créer ce climat d'angoisse. de même, les sentiments des protagonistes sont bien représentés et exprimés dans les expressions faciales.
En conclusion, un one-shot où la psychologie a un grand rôle et dans lequel le mystère est entretenu jusqu'au bout.
Je remercie sincèrement BePolar qui, grâce à l'opération Club Sang m'a permis de découvrir ce polar noir qu'est le Tatoueur !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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