>
Critique de marietjf
C'est l'histoire d'un rendez-vous manqué. Thomas Mauceri est étudiant en audiovisuel dans une université américaine en 2000 quand il découvre Gil Scott-Heron. C'est une révélation. Celui qui s'est fait connaître dans les années 60-70 comme poète, romancier et musicien et se présentait comme un « bluesologist » va proposer dès 1974 une musique qui influencera tout le hip-hop.
Le seul objectif de Thomas est alors de rencontrer l'artiste pour lui proposer de faire un film sur lui. Cet album raconte cette quête. Entre New-York, Baltimore et Paris, Thomas Mauceri multiplie les contacts, les voyages, mais rien ne va vraiment se passer comme prévu.
C'est aussi l'occasion de réfléchir sur les Etats-Unis, de la campagne Gore-Bush à l'élection de Trump en passant par l'espoir Obama. Gil Scott-Heron a passé sa vie à défendre la cause des noirs américains. Il a aussi sa part d'ombre (alcool, drogue, prison) mais reste après 14 albums studios (le dernier en 2010) comme un symbole inspirant des générations de rappeurs et musiciens électroniques.
Le dessin proche du croquis de Seb Piquet convient idéalement à cette enquête de 200 pages rythmées par les titres de l'artiste. Ecoute « The bottle » (1974 !) et tu verras que toi aussi tu connais Gil Scott-Heron.
Le seul objectif de Thomas est alors de rencontrer l'artiste pour lui proposer de faire un film sur lui. Cet album raconte cette quête. Entre New-York, Baltimore et Paris, Thomas Mauceri multiplie les contacts, les voyages, mais rien ne va vraiment se passer comme prévu.
C'est aussi l'occasion de réfléchir sur les Etats-Unis, de la campagne Gore-Bush à l'élection de Trump en passant par l'espoir Obama. Gil Scott-Heron a passé sa vie à défendre la cause des noirs américains. Il a aussi sa part d'ombre (alcool, drogue, prison) mais reste après 14 albums studios (le dernier en 2010) comme un symbole inspirant des générations de rappeurs et musiciens électroniques.
Le dessin proche du croquis de Seb Piquet convient idéalement à cette enquête de 200 pages rythmées par les titres de l'artiste. Ecoute « The bottle » (1974 !) et tu verras que toi aussi tu connais Gil Scott-Heron.
