Nouvel épisode de l'instant Fip à la Fnac ! Luc Frelon, programmateur musical à Fip nous presente la première pepite de l'année "The Shadow Of Their Suns », le nouvel album et le retour de Wax Tailor. Cinq ans apres son dernier album, l'artiste francais revient avec un album a l'ambiance road movie et sombre, teint d'une pincée d'espoir et de colère optimiste. Largement tourne vers les Etats-Unis et agremente d'un mix entre hip-hop et trip-hop, sa marque de fabrique, on y retrouve des invités aussi prestigieux que surprenant comme Gil Scott-Heron, d'Smoke, Boog Brown, del the Funky Homosapien, Mr Lif, Yugen Blakrok, Mark Lanegan et Rosemary Standley. Un régal.
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America wants Nostalgia. They want to go back as far as they can, even if it turns out to be only last week. Not to face now or the future, but to face backwards. And yesterday was the time of our cinema heroes riding to the rescue at the last minute; the day of the man on the white horse or the man in the white hat, coming to save America at the last moment. Someone always came to save America at the last moment.
And when America found itself having a hard time facing the future they looked for one of their heroes. Someone like John Wayne. But unfortunately John Wayne was no longer available, so they settled for Ronald the Raygun.
And it has turned into something that we can only look at like a 'B' movies.
'B' Movie Introduction
L'ivresse est la ruine de la raison. C'est une vieillesse prématurée, une mort temporaire. (190)
Apporter le changement dans l’esprit des gens est difficile. Voilà pourquoi il y a des livres, des enseignants et des lois. Un changement dans le coeur des gens est encore plus difficile à évaluer. Il faut leur faire envoyer un signe par ceux qui les représentent au sein d’une société où l’on vit ensemble sans se toucher. Il faut s’assurer qu’ils ont compris que ceux qui ont donné une leçon au monde n’ont pas apporté une contribution dont seuls les gens extérieurs au pays avaient besoin.

Aussi loin que remontent mes souvenirs, les mots sont importants pour moi. Leur son, leur construction, leur racine. En raison de cet intérêt, peu d’endroits auraient pu me fournir dans mon enfance une matière première aussi merveilleuse que le sud-est de l’Amérique du Nord.
Le mot Tennessee signifiait « Pays des arbres » dans cette partie du monde, il y a trois ou quatre cents ans. Les habitants de la région respectaient la terre, et l’attention qu’ils portaient à leur environnement ressortait de leurs descriptions. Ils l’étudiaient minutieusement, dessinaient ce qu’ils voyaient depuis une montagne qui leur offrait une vue dégagée sur plusieurs kilomètres à la ronde. Au sud et à l’est de la montagne, un lit de cimes était bordé par les pistes des Séminoles. Plein ouest, les Chickasaw vivaient sur les rives en fer à cheval du fleuve Tennessee que l’on traversait deux fois puisqu’il partageait l’État en trois. Et partout des forêts denses.
La passion avec laquelle on s’engage dans quelque chose d’intangible nous privera du soutien même dont nous aurions tant besoin. Ce qu’il nous faut, c’est un soutien qui dépasse la compréhension. Il y a des turbulences à chaque étape avec ceux qu’on essaie d’atteindre, ceux qui nous évitent parce qu’on ne cherche pas à se faire comprendre. Notre seul espoir de faire perdurer la solidarité audelà de la compréhension, c’est la confiance. Tous ceux qui déclarent nous aimer savent qu’ils ne peuvent comprendre tout ce dont nous avons besoin, c’est là que la confiance est nécessaire pour nous mener au bout du chemin. La vérité pour laquelle on veut écrire, chanter, qu’on veut faire sentir aux autres, on ne la poursuit pas parce qu’on l’a vue, mais parce que les Esprits nous ont dit qu’elle était là.
Jusqu'à ce jour de novembre 1960, je voyais plus ma mère comme une tante, à l'égal de ses sœurs, tante Sammy, le garçon manqué et tante Gloria, la dévoreuse de livres. Mais dans la grisaille et la morosité de cette matinée, ma mère et moi avions été réunis comme les cymbales fracassantes d'un orchestre mal synchronisé au point culminant d'une symphonie. Pas parce que nous n'étions pas préparés à être réunis, mais parce que nous venions tous les deux de perdre notre mère.
L’inflexion d’une voix humaine est similaire à celle d’une note de musique. Quand on parle naturellement, c’est agréable parce qu’on n’exerce aucune tension ou contrainte sur ses cordes vocales. Parfois quand j’entends des gens parler trop vite ou choisir des mots qui ne sonnent pas juste, j’ai l’impression que quelque chose cloche dans ce qu’ils disent.
De retour à Jackson, après avoir quitté Chicago, ma mère et moi avons passé l'année suivante ensemble dans Cumberland Street, comme deux passagers prioritaires au bastingage qui regardent les canots de sauvetage être mis à la mer pendant que leur vie prend l'eau.