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Critique de etana75
J'ai reçu Warm Blue: Tome 1 : Poison d'azur dans le cadre de l'opération "Masse Critique" proposée par Babelio.
Je ne connaissais ni l'auteur, Elie Maucourant, ni cette série en deux tomes à ce jour.
Tout d'abord, je dois préciser que je suis amatrice du genre SF et particulièrement des romans dystopiques et post-apocalyptiques que j'affectionne tout particulièrement. J'aime questionner notre humanité et me demander ce que je ferais si j'étais dans cette situation. Je crois qu'il n'y a que dans des situations aussi extrêmes que nous apprenons qui nous sommes vraiment.
C'est un peu le voyage que vont faire les trois "héros" de ce roman. William, en Nouvelle-Zélande, Sentinel du BioLogos, chargé de protéger les derniers animaux vivants parqués dans la seule réserve terrestre. Marianne, une policière en France qui se désespère de la dégradation de ses conditions de travail et de la profonde modification que va bientôt subir sa profession. Veit, dealer allemand, au demeurant une prouesse génétique créée sur mesure par ses parents dont la perfection n'a d'égale que la vie désastreuse qui est la sienne aujourd'hui.
Nous sommes au 22ème siècle. Ce n'est pas si loin. Tellement proche que je n'ai pas eu de mal à imaginer Marianne dans son commissariat de police, qui n'est pas très différent de ceux que nous connaissons. Les catastrophes climatiques prévisibles sont arrivées et les réfugiés climatiques affluent du monde entier vers les pays encore épargnés. Les taux de criminalité explosent, la biodiversité ne tient plus qu'à un fil (artificiel) et l'Homme pense avoir réglé le problème en fuyant sur Mars, où la guerre civile éclate. Un vrai cauchemar !
En commençant la lecture de ce livre, quelques références me sont venues en tête. Tout d'abord, j'ai pensé au roman de Maxime Chattam : Autre-Monde, Tome 1 : L'Alliance des Trois . le côté "villes désertes recouvertes par la nature" m'a immédiatement ramené à ce livre que j'ai lu il y a quelques mois. Puis j'ai pensé au film "Oblivion" avec Tom Cruise. Quelques autres références SF sont remontées par-ci par-là, ce qui m'a fait penser que j'aimerais bien voir ce livre en film.
J'ai bien aimé cette lecture. Ce n'est pas un coup de coeur mais je suis curieuse de lire le tome 2.
Il pose les bonnes questions au bon moment. Rappelons qu'il a été publié à l'aube de la crise sanitaire que nous connaissons aujourd'hui (décembre 2019). L'écriture est facile à lire, fluide et permet de se plonger rapidement dans l'ambiance et les décors. Toutefois, un petit je-ne-sais-quoi m'a empêchée de m'attacher aux personnages. Aucun des trois n'a obtenu ma préférence.
Globalement, c'est un livre qui interroge et qui donne une idée très claire (mais sombre tout de même, sans mauvais jeu de mot) de ce qui pourrait nous attendre au coin de la rue demain, dans à peine deux ou trois générations.
A tel point que je me demande si on peut réellement parler de SF, et même de dystopie, tant les faits racontés sont plausibles...
Je ne connaissais ni l'auteur, Elie Maucourant, ni cette série en deux tomes à ce jour.
Tout d'abord, je dois préciser que je suis amatrice du genre SF et particulièrement des romans dystopiques et post-apocalyptiques que j'affectionne tout particulièrement. J'aime questionner notre humanité et me demander ce que je ferais si j'étais dans cette situation. Je crois qu'il n'y a que dans des situations aussi extrêmes que nous apprenons qui nous sommes vraiment.
C'est un peu le voyage que vont faire les trois "héros" de ce roman. William, en Nouvelle-Zélande, Sentinel du BioLogos, chargé de protéger les derniers animaux vivants parqués dans la seule réserve terrestre. Marianne, une policière en France qui se désespère de la dégradation de ses conditions de travail et de la profonde modification que va bientôt subir sa profession. Veit, dealer allemand, au demeurant une prouesse génétique créée sur mesure par ses parents dont la perfection n'a d'égale que la vie désastreuse qui est la sienne aujourd'hui.
Nous sommes au 22ème siècle. Ce n'est pas si loin. Tellement proche que je n'ai pas eu de mal à imaginer Marianne dans son commissariat de police, qui n'est pas très différent de ceux que nous connaissons. Les catastrophes climatiques prévisibles sont arrivées et les réfugiés climatiques affluent du monde entier vers les pays encore épargnés. Les taux de criminalité explosent, la biodiversité ne tient plus qu'à un fil (artificiel) et l'Homme pense avoir réglé le problème en fuyant sur Mars, où la guerre civile éclate. Un vrai cauchemar !
En commençant la lecture de ce livre, quelques références me sont venues en tête. Tout d'abord, j'ai pensé au roman de Maxime Chattam : Autre-Monde, Tome 1 : L'Alliance des Trois . le côté "villes désertes recouvertes par la nature" m'a immédiatement ramené à ce livre que j'ai lu il y a quelques mois. Puis j'ai pensé au film "Oblivion" avec Tom Cruise. Quelques autres références SF sont remontées par-ci par-là, ce qui m'a fait penser que j'aimerais bien voir ce livre en film.
J'ai bien aimé cette lecture. Ce n'est pas un coup de coeur mais je suis curieuse de lire le tome 2.
Il pose les bonnes questions au bon moment. Rappelons qu'il a été publié à l'aube de la crise sanitaire que nous connaissons aujourd'hui (décembre 2019). L'écriture est facile à lire, fluide et permet de se plonger rapidement dans l'ambiance et les décors. Toutefois, un petit je-ne-sais-quoi m'a empêchée de m'attacher aux personnages. Aucun des trois n'a obtenu ma préférence.
Globalement, c'est un livre qui interroge et qui donne une idée très claire (mais sombre tout de même, sans mauvais jeu de mot) de ce qui pourrait nous attendre au coin de la rue demain, dans à peine deux ou trois générations.
A tel point que je me demande si on peut réellement parler de SF, et même de dystopie, tant les faits racontés sont plausibles...
