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Critique de Riduidel


Dans une ville d'apparence totallement fantastique, on suit la naissance, et l'enfance, de Pretorius et Scipio, ceux qui deviendront dans Freak's Squeele les enseignants les plus charismatiques de l'académie des super-héros si malicieusement mise en scène. Ici, la malice n'a pas le même sens. Il s'agit plutôt de celle d'un démon joueur, une espèce de Loki cosmique qui se plaît à semer l'anarchie dans une ville déja rongée par la corruption et la décadence. J'en fait des tonnes ? Eh ben figurez-vous que ça n'est rien à côté de ce que [a:Florent Maudoux|3045285|Florent Maudoux|/assets/nophoto/nophoto-M-50x66-e07624dc012f2cce49c7d9aa6500c6c0.jpg] nous inflige. On voit ainsi passer des moments de total n'importe quoi, comme dans l'oeuvre initiale, mais qui ne visent pas ici à nous faire sourire par le pur délire scénaristique, mais plutôt à nous faire ressentir une impression de glauque. Et c'est ma foi bien réussi. Parce qu'on a pitié de chacun des personnages qui se débattent dans des destins aussi curieux que malsains. Evidement, le dessin est égal à celui de la pentalogie initiale, et donc réussi à mes yeux. En bonus, l'ajout de la couleur n'est pas ... si flagrant que ça : toutes les couleurs qui apparaissent son délavées, et virent globalement au sordidement noir, comme l'histoire.
9782359101546"
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