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Critique de Gribouille_idf


Un homme se trouve bloqué à Gisors à cause de son train. Sur place, il cherche une personne qu'il pourrait connaître dans le coin. Il retrouve une vieille connaissance, le docteur Albert Marambot. Après quelques échanges, ce dernier lui fait l'éloge, peut-être parfois exagéré, de la région. Il va lui raconter l'une des 23 histoires qui hantent le patelin; celle du Rosier de Mme Husson.
Mme Husson est une « veille dame, très vertueuse et protectrice de la vertu »: elle exécrait les « grossesses avant mariage. » Elle eut alors l'idée de célébrer les Rosières dotées d'une bourse de vingt-cinq Louis d'or et d'un livret de caisse d'épargne. Ayant des difficultés à trouver des jeunes filles chastes et vertueuses, et sur les conseils de sa servante, Mme Husson se tourne vers une personne (probablement la seule) qui porte, sans même le savoir, toutes les caractéristiques de l'élu recherché. Mais, il s'agit d'un homme. Il s'appelle Isidore; un vrai « thermomètre de la pudeur » et d'une chasteté emblématique. Il est donc choisi, la cérémonie a lieu et les festivités en son honneur lui permettent d'emplir allègrement sa pense comme jamais.
Mais, les vertus, à être trop célébrées, peuvent mener vers des chemins qui le sont beaucoup moins. Tenté par le diable ou poussé par autre chose, il lutte contre le mal (inhérente à toute personne femme ou homme), mais finit par plonger sa vertu dans l'alcool et se perdre à jamais.
Les vertus ont quelque chose de magique et de tragique: elles restent préservées en nous tant qu'elles ne sont pas dévoilées au grand public.

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