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Critique de OSOLEMIO
"Une vie" est le roman du drame d'un impossible bonheur, de la reconstitution biographique du néant : Guy de Maupassant a commencé en le feuilletonnant dans le GIL BLAS en 1883.
C'est la vie d'une jeune fille de 17 ans, choyée et gâtée par ses parents : le baron le Perthuis des Vauds et Adélaïde sa mère au château des Peuples en Normandie. Elle est restée 5 ans au Couvent, elle est belle, fortunée et elle est naïve, rêveuse, aime la nature !
Lors d'une réception fréquentée par la petite noblesse campagnarde, elle rencontre le vicomte Julien de Lamare et la jeune ingénue l'épouse quelques mois plus tard avec l'espoir d'une félicité partagée.
Ils partent en voyage de noces en Corse et sans délicatesse, il la " bouscule" sexuellement mais les décors, la beauté de l'île l'enchantent et, lui laissent encore quelques rêves, quelques illusions. de retour en Normandie, elle va découvrir l'avarice, la brutalité, la tyrannie de son beau Julien et, le comble est qu'il la trompe avec sa demi soeur : Rosalie qu'il a engrossée. Cette dernière sera chassée et " casée " avec un paysan moyennant espèces sonnantes et trébuchantes !
Désabusée, déçue : elle va transférer son amour sur Paul leur fils et ne va vivre que pour cet enfant, d'autant que Julien la trompe à nouveau, et avec la comtesse de fourville. Très pieuse : elle se confie au nouvel abbé Tolbiac qui par fanatisme et psychorigidité informera le comte de l'infidélité de son épouse : ce qui va provoquer un accident fatal pour la dame !
Son fils grandit, mais comme son père : il ne s'intéresse qu'à des frivolités, ne va plus suivre ses cours, lui réclame de plus en plus d'argent et, il va enfin partir à Londres ou il vit avec une prostituée.
Ruinée, fatiguée, vieillie prématurément : elle va accueillir Rosalie, son ex servante ! En femme de la campagne, pleine de bon sens, celle-ci va régler les comptes, faire vendre la propriété et l'empêcher de prodiguer encore de l'argent à Paul qui ne vient jamais la voir..
Ce fils va lui demander, suite au décès en couches de sa femme de s'occuper de son bébé ! L'espoir va peut être renaître et, comme dit Rosalie " la vie, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit ".
Un roman noir, une vie triste sur la déformation, la dissolution, la perte d'identité, la dépossession d'une femme, l'analyse sociologique provinciale au XIX ième siècle et le " statut " réservé aux épouses !
C'est la vie d'une jeune fille de 17 ans, choyée et gâtée par ses parents : le baron le Perthuis des Vauds et Adélaïde sa mère au château des Peuples en Normandie. Elle est restée 5 ans au Couvent, elle est belle, fortunée et elle est naïve, rêveuse, aime la nature !
Lors d'une réception fréquentée par la petite noblesse campagnarde, elle rencontre le vicomte Julien de Lamare et la jeune ingénue l'épouse quelques mois plus tard avec l'espoir d'une félicité partagée.
Ils partent en voyage de noces en Corse et sans délicatesse, il la " bouscule" sexuellement mais les décors, la beauté de l'île l'enchantent et, lui laissent encore quelques rêves, quelques illusions. de retour en Normandie, elle va découvrir l'avarice, la brutalité, la tyrannie de son beau Julien et, le comble est qu'il la trompe avec sa demi soeur : Rosalie qu'il a engrossée. Cette dernière sera chassée et " casée " avec un paysan moyennant espèces sonnantes et trébuchantes !
Désabusée, déçue : elle va transférer son amour sur Paul leur fils et ne va vivre que pour cet enfant, d'autant que Julien la trompe à nouveau, et avec la comtesse de fourville. Très pieuse : elle se confie au nouvel abbé Tolbiac qui par fanatisme et psychorigidité informera le comte de l'infidélité de son épouse : ce qui va provoquer un accident fatal pour la dame !
Son fils grandit, mais comme son père : il ne s'intéresse qu'à des frivolités, ne va plus suivre ses cours, lui réclame de plus en plus d'argent et, il va enfin partir à Londres ou il vit avec une prostituée.
Ruinée, fatiguée, vieillie prématurément : elle va accueillir Rosalie, son ex servante ! En femme de la campagne, pleine de bon sens, celle-ci va régler les comptes, faire vendre la propriété et l'empêcher de prodiguer encore de l'argent à Paul qui ne vient jamais la voir..
Ce fils va lui demander, suite au décès en couches de sa femme de s'occuper de son bébé ! L'espoir va peut être renaître et, comme dit Rosalie " la vie, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit ".
Un roman noir, une vie triste sur la déformation, la dissolution, la perte d'identité, la dépossession d'une femme, l'analyse sociologique provinciale au XIX ième siècle et le " statut " réservé aux épouses !
