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Critique de Cronos


Lettres à l'inconnue raconte la femme parfaite, « de jugement comme de visage », une femme croisée un soir au théâtre que l'auteur ne put aborder en vrai que par ces lettres. Une histoire d'amour un brin philosophique empreint d'un grand romantisme comme on en fait plus.
La plume est belle, aussi belle que cette romance imaginaire, tantôt drôle tantôt sérieuse mais qui se veut réaliste pour l'époque. Si on vivait à une période où s'envoyer des lettres était encore en vogue, j'aurais certainement envoyé ce livre à l'élue de mon coeur pour lui offrir les mots que je ne saurais lui écrire.
Des belles tournures de phrases comme cela, on en lit qu'en amour, que quand le coeur est inspiré du plus beau des sentiments.
J'ai aimé, pourtant je ne suis pas féru de ce genre habituellement, il n'y a que dans rares occasions qu'un livre d'amour me plaît. Ici pas de niaiseries, il est même fait référence à l'indépendance naissante des femmes assez souvent, cela m'a agréablement surpris.
Je pourrais citer le livre entier, il garde nostalgie en lui, cette bienveillance à l'égare de l'amour qui m'a plu. La fin brute des lettres terminées pas un « adieu » me fait sourire, il y a un grand nombre de références littéraires ou à des intellectuels, sans pour autant chercher à y inclure une morale ou une vérité unique, c'est la vision d'André Maurois, et quelle belle vision j'ai eu.

Tout comme l'auteur, j'ai eu un coup de coeur.
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