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Critique de Malaura


Il s'appelle Bernard mais tout le monde le surnomme Feu de Bois, tellement l'odeur âcre du charbon, du tabac et de la crasse ont imprégné ce grand corps d'homme de 63 ans vivant comme un clochard. Pourtant, le soir de l'anniversaire de sa soeur Solange, il a fait un effort.Dans son gros poing serré, il tenait une petite boîte de velours bleu, un cadeau pour sa soeur. Un présent qui va attiser les curiosités, délier les langues et faire resurgir un passé qu'on croyait à jamais enfoui.
Les mots de Mauvignier jaillissent comme des jets de pierre à la façon de pensées fulgurantes qu'on tenterait de mettre en ordre.Flot rapide et saccadé; souffle rauque de l'urgence dessinant les contours de drames anciens; qui dit à flux tendu, les choses horribles qui se devinent au fond des yeux. Cette atmosphère contractée à l'extrême,si elle vous coupe souvent le souffle, n'en est pas moins puissamment suggestive des traumas que peut causer la guerre, qu'elle soit d'Algérie…ou d'ailleurs.
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