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Critique de Fortuna


Fin a quitté sa femme et la police. Revenu sur son île natale, Lewis, il s'apprête à restaurer la ferme de ses parents qui tombe en ruines. Mais à peine arrivé, un corps est découvert dans les tourbières, en parfait état de conservation comme tous ceux qui ont été retrouvés jusqu'à présent mais beaucoup plus jeune…Alors qu'habituellement ils ont séjourné plusieurs siècles dans leur tombeau naturel, la mort de celui-ci ne remonte qu'à une cinquantaine d'années…Il porte un magnifique tatouage d'Elvis Presley sur le bras. Mais sa mort fut violente, des coups de poignards et sa tête coupée témoignent qu'il a été sauvagement assassiné. Fait plutôt rare dans ces îles peu peuplées où tout le monde se connait.

Les indices sont maigres. Qui est ce jeune homme de 20 ans, qui en aurait 70 aujourd'hui, mutilé, resurgi du néant ? Dont l'état du cerveau indique un retard mental ? Un lien ADN, une piste, le vieux Tormod, père de Marsaili, l'ancienne amoureuse de Fin, mère de son fils, Fionnlagh. Serait-ce le meurtrier ? Mais le vieil homme perd la tête, atteint d'Alzheimer et c'est au fil de ses souvenirs confus que va se dévoiler peu à peu son histoire, leur histoire, celles d'orphelins d'Edimbourg qu'on envoyait aider aux travaux de la ferme sur les îles dans ces années-là, surtout s'ils étaient catholiques…Le drame se dessine aux contours tourmentés de ces contrées sauvages battues par les vents…Et quand on réveille les souvenirs enfouis, gare aux représailles. Mais ce n'est qu'à ce prix que la paix peut advenir.
Encore un très bon roman, le deuxième tome de cette trilogie écossaise de Peter May, qui nous emmène très loin dans la noirceur de l'âme humaine.
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