Insulaire. Naître et grandir sur une petite île en Écosse, il semble que ça forge le caractère, des amitiés solides, des souvenirs tenaces, des relations particulières, des secrets et évidemment des trahisons.
Avec
le braconnier du lac perdu, nous sommes toujours à Lewis. Lewis et Harris la plus grande île des Hébrides. Déjà, le paysage spectaculaire et le patrimoine naturel et historique riche, passionnant prennent toute la place (ou presque) et influencent grandement la vie , les moeurs, les traditions. Vent, pluie (jamais très loin , la pluie) plage, tourbe, collines, côtes accidentées, escarpements, grottes, mer, nommez et ça fait partie de ce décor.
Peter May nous décrit trop bien cette beauté brutale, sévère, implacable et on y sent tout son attachement. Dernier opus de la trilogie écossaise, je boucle ma valise et je rentre chez moi. Satisfaite. Fin McLeod aussi semble avoir trouvé ses marques, il s'est apaisé. Même recette que dans les 2 romans précédents,
Peter May nous finit ça en beauté sans trop diluer la sauce. Des personnages attachants, que l'on a retrouvé et que l'on quitte sans regrets. Surtout tous ceux sortis presque directement de l'Inquisition et de leurs tribunaux religieux. Quelle rapace que ces hypocrites. Bref, ce fut de belles rencontres, un beau voyage qui nous forgera aussi de bons souvenirs. Mais oui, il est temps de passer à autre chose.
PS. Préférable de lire les 3 opus dans l'ordre.