Mayer, de deux choses l’une : soit les buffalos doivent disparaître, soit les indiens doivent disparaître. Ce sera quand l’Indien sera absolument dépendant de nous pour tous ses besoins qu’on pourra le maîtriser. Pour le buffalo, il est trop indépendant. Mais si on tue le buffalo, on conquiert l’Indien. Ça parait plus humain de tuer les buffalos plutôt que les Indiens, alors les buffalos doivent disparaître.
- Meyer, de deux choses l'une: soit les buffalos doivent disparaître, soit les Indiens doivent disparaître. C'est seulement quand l'Indien sera absolument dépendant de nous pour tous ses besoins qu'on pourra le maîtriser. Pour le buffalo, il est trop indépendant. Mais si on tue le buffalo, on conquiert l'Indien. Ca paraît plus humain de tuer les buffalos plutôt que les Indiens, alors les buffalos doivent disparaître, il a conclu.
J’étais jeune, 22 ans. Je savais tirer. J’aimais bien chasser. J’avais besoin d’aventures. Et voilà.
Le massacre était peut-être une chose scandaleuse et inutile. Mais c’était aussi une chose inévitable, une nécessité historique.
« J’étais un coureur, pas un dépeceur. »
Ça m’inquiétait pas beaucoup que l’animal que je traquais soit pas un buffalo, mais un bison. C’était du pareil au même. Ça marchait. Ça avait du cuir. Ce cuir c’était de l’argent, j’étais jeune, 22 ans. J’aimais bien chasser.
Peut-être que nous, les coureurs, on servait nos propres intérêts en participant à la disparition du buffalo. Peut-être que c’est notre moisson impitoyable qui a servi au contrôle de l’Indien pendant une décennie, voire plus. Ou peut-être que je ne fais que me justifier. Peut-être qu’on était qu’une bande de types avides qui voulaient tout pour eux et tant pis pour la postérité, le buffalo et tous les autres, tant qu’on gardait notre scalp et que l’argent coulait à flot dans nos bourses.
Mayer, de deux choses l’une : soit les buffalos doivent disparaître, soit les Indiens doivent disparaître. C’est seulement quand l’Indien sera absolument dépendant de nous pour tous ses besoins qu’on pourra le maîtriser. Pour le buffalo, il est trop indépendant. Mais si on tue le buffalo, on conquiert l’Indien. Ça paraît plus humain de tuer les buffalos plutôt que les Indiens, alors les buffalos doivent disparaître, il a conclu.
p.90: On était en droit de se demander si le massacre était justifié ou si ça aurait pu se passer autrement. Je ne le pense pas. Je crois que le massacre des buffalos constituait ce que nos contemporains appelle une nécessité historique. Ça devait arriver.