Citations sur La vie politique sous la Troisième République, 1870-1940 (3)
Le pays, sans être monarchiste, eût peut-être laissé faire une restauration à condition qu'elle ne remit pas en cause l'acquis du libéralisme.
L'annexion devait demeurer une blessure lancinante et on ne comprendrait rien à la vie politique de la France de la IIIème République si on ne faisait sa place, discrète ou affirmée, au souvenir des «provinces perdues», de la défaite,à la volonté de revanche.
De toutes les assemblées parlementaires françaises celle-ci (celle du 8 février 1871) fit la place la plus considérable à la représentation nobiliaire: les nobles sont 225, un tiers exactement des élus. (...)
Les monarchistes sont environ 400, les républicains 250 (...), les bonapartistes ne sont qu'une poignée venus de la Corse et des Charentes. C'est à cette assemblée qu'il incombait de faire la paix, de reconstruire le pays, de décider du régime futur de la France