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Critique de Ziliz


Ziliz
15 février 2020
Récemment divorcée et privée de la garde de son fils pour un problème d'alcoolisme, Helen est une femme seule et vulnérable. Elle a 'la chance' (?) de rencontrer Ava et Swift Havilland. Elle a 50 ans, lui 60, ils sont riches, influents, leur vie est une fête perpétuelle - bien qu'Ava soit immobilisée dans un fauteuil roulant depuis un accident.
Eblouie par « ce lieu scintillant, ce couple magique », Helen est infiniment reconnaissante aux Havilland pour l'attention qu'ils lui portent, d'autant qu'elle n'a jamais connu de véritable foyer, même enfant. Elle qui fréquentait déjà peu de monde, fait encore plus le vide pour passer tout son temps libre avec ces "si bons amis" et même travailler pour eux. On comprend qu'elle se sente revivre en comptant ainsi de nouveau pour quelqu'un, tandis que son fils s'éloigne de plus en plus d'elle...

Le titre original est 'Under The Influence'.
Je ne spoile donc pas si je précise qu'il est question d'emprise psychologique. Surtout qu'on apprend dès le premier chapitre que la rupture est consommée entre Helen et Ava.
J'ai lu quelques histoires sur ce thème, récemment. On y voit que les cibles idéales sont des personnes seules, fragilisées, en cours d'affranchissement d'une autre forme de dépendance (aux parents, pour les jeunes adultes, à un 'mauvais' mari, à une addiction, etc.).
Beaucoup de subtilité dans ce thriller psychologique, Joyce Maynard n'en est pas à son coup d'essai. Mais des lourdeurs aussi : le piège semble grossier, notamment au vu de la façon dont est exploitée Estella - ça devrait alerter, non ? Et toutes ces questions intrusives, impudiques...
Les derniers chapitres me laissent dubitatives.

A faire lire aux jeunes filles/femmes qui se laissent trop facilement charmer par ce qui est beau et brillant, à l'opposé de leur environnement jugé terne et plan-plan.

« 'Mon amie'. Rien que de pouvoir qualifier ainsi Ava m'électrisait. »
Gare au court-circuit, à l'hydrocution, aux risques d'incendie, etc.
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