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Critique de AxelleL
Invisibles et Fatales le T.1 de Francs Mensonges écrit par Muriel Mazoelys est un livre chronophage qui vous happe de suite. Dès les premières lignes, l'autrice nous plonge avec efficacité dans l'histoire : un incendie il y a plus de vingt ans, une famille décimée mais un secret qui refait surface et chamboule la vie des personnages du jour au lendemain.
Si son protagoniste principal, Matt, interne en médecine, hésite dans le choix de sa spécialisation, l'autrice, elle, opère son intrigue avec la dextérité de grande chirurgienne.
Tout d'abord, elle propose une magnifique galerie de personnages. Comme les instruments sur une table d'opération, elle les utilise les uns après les autres, les convoque une première fois pour les faire revenir plus tard, les fait travailler ensemble, et les maltraite souvent afin de faire avancer pas à pas son scénario. Ils deviennent tous indispensables (et savoureux).
Ensuite le rythme. le suspense est maintenu sur toute la longueur. D'un coup, tout s'affole dans des scènes d'actions intenses, les « bips » s'emballent ! Avant de revenir au calme… et de s'agiter de nouveau ! L'alternance est savamment dosée pour garder le lecteur·rice en haleine.
Enfin il y la main, la plume de l'autrice. L'écriture est fluide et élégante, le ton net et précis, le style travaillé sans jamais être pompeux. Tout est maîtrisé, rien n'est laissé au hasard.
Bien entendu, comme chaque primo-roman, il y a quelques maladresses, notamment des gentils parfois trop parfaits, mais on pardonne à l'autrice ces écueils tant elle nous happe dans son univers, ne relâche jamais la pression sur ses personnages ET sur son pauvre lecteur·rice qu'elle malmène et contrarie sans aucun répit !
Vous finirez ce livre en trois jours, quatre au plus, malgré ces 450 pages et vous en redemanderez plus encore.
Si son protagoniste principal, Matt, interne en médecine, hésite dans le choix de sa spécialisation, l'autrice, elle, opère son intrigue avec la dextérité de grande chirurgienne.
Tout d'abord, elle propose une magnifique galerie de personnages. Comme les instruments sur une table d'opération, elle les utilise les uns après les autres, les convoque une première fois pour les faire revenir plus tard, les fait travailler ensemble, et les maltraite souvent afin de faire avancer pas à pas son scénario. Ils deviennent tous indispensables (et savoureux).
Ensuite le rythme. le suspense est maintenu sur toute la longueur. D'un coup, tout s'affole dans des scènes d'actions intenses, les « bips » s'emballent ! Avant de revenir au calme… et de s'agiter de nouveau ! L'alternance est savamment dosée pour garder le lecteur·rice en haleine.
Enfin il y la main, la plume de l'autrice. L'écriture est fluide et élégante, le ton net et précis, le style travaillé sans jamais être pompeux. Tout est maîtrisé, rien n'est laissé au hasard.
Bien entendu, comme chaque primo-roman, il y a quelques maladresses, notamment des gentils parfois trop parfaits, mais on pardonne à l'autrice ces écueils tant elle nous happe dans son univers, ne relâche jamais la pression sur ses personnages ET sur son pauvre lecteur·rice qu'elle malmène et contrarie sans aucun répit !
Vous finirez ce livre en trois jours, quatre au plus, malgré ces 450 pages et vous en redemanderez plus encore.
