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Critique de Allantvers


James McBride n'a pas son pareil pour venir éclairer de sa lumière singulière, drolatique sur des sujets sérieux et toujours merveilleusement humaine, des pans d'histoire restés à l'ombre de nos représentations mentales. Ainsi en est-il des combats des GI en Italie, et en particulier des GI noirs que le cinéma ou la littérature ont mis en scène en France, en Asie, mais pas là.
A travers les pérégrinations de quatre soldats séparés de la troupe pour des raisons que je ne dévoilerai pas, l'auteur leur donne lumière et vie, ainsi qu'à une tragédie locale oubliée au village de Santa Anna commise par des nazis en déroute.
Deux personnages prennent particulièrement la lumière dans ce roman scénarisé à la soldat Ryan : Train, un géant noir un peu simplet qui rappelle le John Caffey de "La ligne verte", trainant partout avec lui une tête de statue florentine et portant comme un trésor miraculeux l'autre point de lumière, un petit garçon italien avec lequel il va développer, puis ses compagnons après lui, une relation magnifique transcendant les horreurs de la guerre.
Ce roman très immersif n'est pas le meilleur de l'auteur, mais ale grand mérite d'ouvrir la perception du monde et de laisser en empreinte l'inextinguible humanité de personnages qui reflète celle de leur créateur.
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