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Critique de Nanoulecture


On se retrouve aujourd'hui avec la chronique de la première intégrale de la saga La ballade de Pern, de Anne McCaffrey. Août était dédié à une lecture commune de cette intégrale, aussi le petit pavé de presque mille pages a occué tout mon temps libre. Et je termine enfin ma lecture, quelques jours seulement avant la date fatidique.

L'intégrale se compose de trois tomes : L'Aube des dragons, Les Dauphins de Pern et l'Oeil du dragon. C'est une assez vieille saga et cette intégrale est une réédition. Pour être le plus claire possible, les trois tomes sont respectivement sorti en 1990, 1996 et 1998, mais ce n'est pas l'ordre chronologique, car si le premier raconte l'arrivée des colons sur Pern, le deuxième fait un bond en avant de 2500 ans, et le troisième se déroule 250 ans après le premier ! Difficile de ne pas se perdre, n'est ce pas ? Mais cessons là le côté historique pour se concentrer sur le récit en lui même.

La ballade de Pern, de quoi ça parle ? Et bien, les humains ont finit par épuiser totalement les ressources de la Terre, et afin de survivre, quelques milliers de colons décident d'entreprendre un long voyage en direction de Pern, une planète habitable bien que très lointaine. Après un sommeil artificiel de quinze ans, ils arrivent enfin à destination, et le premier tome raconte comment les humains s'habituent à la planète. Ils découvrent les lézards de feu et créent à partir d'eux les dragons, par bio-ingénierie, afin de combattre la menace des Fils, d'étranges corps vivants tombant du ciel et dévorant absolument tout sur leur passage. Seuls l'eau et le feu des dragons peuvent les détruire. L'Aube des dragons voit la naissance des fabuleux Chevaliers-Dragons.

Les Dauphins de Pern, 2500 ans plus tard, revient sur le lien qui existait entre les dauphins et les humains, un lien qui s'est perdu au fil du temps. Un jeune garçon va cependant retrouver ce lien et le raviver, jusqu'à ce que les deux peuplent retravaillent ensemble en parfaite harmonie. C'est un monde où les dauphins parlent comme les humains, grâce à la technologie des Anciens. On y découvre également comment les pernais tentent de faire disparaître à jamais le problème des Fils.

Enfin, L'Oeil du dragon narre la préparation des colons à l'approche du deuxième Passage des Fils. Car ces derniers sont cycliques : ils apparaissent tous les 250 ans environ, et les Chutes durent une cinquantaine d'années, dès qu'aune planète errante étrangère au système solaire de Pern s'approche trop près de la planète. Entre Seigneurs corrompus et angoisses diverses, le tome ne manquait pas d'action.

Je passe rapidement sur chaque tome, mais sachez que chacun recèle une foule de personnages et un million de détails concernant Pern et ses occupants. L'univers est immensément riche et l'auteur explore tout un tas de problématiques. J'ai été un peu perturbée quant aux différents bonds dans la temporalité et je déplore le manque d'une carte ou d'une frise chronologique afin d'accentuer l'immersion, mais ça reste secondaire et à force, on s'habitue. de plus, si par moment j'ai pu être dépassée par le nombre de personnages, dans chaque tome je me suis immanquablement attachée à plusieurs d'entre eux, et à chaque fois c'est avec tristesse que je les quittais.

Je pourrais parler des heures de cette saga, mais bien d'autres intégrales m'attendent et si une pause s'impose néanmoins, je sais que je ne retarderai pas trop mon prochain voyage sur Pern. Une lecture addictive !
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