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Critique de NicolaK
Robert McCammon a cette capacité de me laisser froide ou de m'embarquer à la vitesse grand V sans que je l'aie vu venir. Autant La malédiction de Bethany m'avait déçue, autant le procès de la sorcière m'a scotchée.
Premier tome du Chant de l'oiseau de nuit, je qualifierais ce roman de thriller historique, parce que pour avoir lu beaucoup de bouquins sur la persécution et l'exécution des prétendues sorcières à l'époque (ça ne surprendra personne, je suppose), le récit sonne très juste.
Nous avons donc Rachel, veuve du pasteur décédé, trop belle pour être innocente aux yeux du peuple qui cherche un coupable aux horribles événements qui se produisent dans leur village : meurtres, incendies sans cause apparente, perte des récoltes. Bon sang mais c'est bien sûr, ça ne peut être que cette jolie veuve, qui aurait été vue à... été surprise à... aime la solitude et ne se mêle pas aux autres, c'est louche. Forcément, c'est une sorcière, jetons-la en prison, organisons un simili-procès qui mènera tout droit à son exécution.
Mais Matthew, clerc du juge venu prononcer le jugement ne croit pas à la culpabilité de Rachel. Fait-il plus preuve de discernement que le commun des mortels ou bien est-il tombé sous le charme de l'enchanteresse ? Toujours est-il qu'il va s'évertuer à tenter de la sauver de son funeste destin.
L'ambiance nous prend à la gorge, le rythme est soutenu, les personnages particulièrement bien détaillés, le langage, qu'on pourrait trouver un peu vulgaire sur les bords, bien adapté au contexte.
Il est vrai que dit comme ça, on pourrait craindre de se retrouver devant une énième histoire de sorcière, mais l'écriture de très bonne facture et l'originalité avec laquelle elle est abordée en fait une oeuvre différente de ce que j'ai déjà lu jusqu'ici. Les personnages sont fouillés et leur psychologie très bien développée, ce qui est toujours important pour moi, le style est fluide, et s'il reste quelque chose à ajouter concernant ce livre, c'est qu'on a vraiment hâte de se jeter sur le second tome pour avoir les réponses à toutes les questions qu'on se pose.
Un auteur qu'on peut placer en haut de l'affiche avec mes autres chouchous, enfin presque.
Premier tome du Chant de l'oiseau de nuit, je qualifierais ce roman de thriller historique, parce que pour avoir lu beaucoup de bouquins sur la persécution et l'exécution des prétendues sorcières à l'époque (ça ne surprendra personne, je suppose), le récit sonne très juste.
Nous avons donc Rachel, veuve du pasteur décédé, trop belle pour être innocente aux yeux du peuple qui cherche un coupable aux horribles événements qui se produisent dans leur village : meurtres, incendies sans cause apparente, perte des récoltes. Bon sang mais c'est bien sûr, ça ne peut être que cette jolie veuve, qui aurait été vue à... été surprise à... aime la solitude et ne se mêle pas aux autres, c'est louche. Forcément, c'est une sorcière, jetons-la en prison, organisons un simili-procès qui mènera tout droit à son exécution.
Mais Matthew, clerc du juge venu prononcer le jugement ne croit pas à la culpabilité de Rachel. Fait-il plus preuve de discernement que le commun des mortels ou bien est-il tombé sous le charme de l'enchanteresse ? Toujours est-il qu'il va s'évertuer à tenter de la sauver de son funeste destin.
L'ambiance nous prend à la gorge, le rythme est soutenu, les personnages particulièrement bien détaillés, le langage, qu'on pourrait trouver un peu vulgaire sur les bords, bien adapté au contexte.
Il est vrai que dit comme ça, on pourrait craindre de se retrouver devant une énième histoire de sorcière, mais l'écriture de très bonne facture et l'originalité avec laquelle elle est abordée en fait une oeuvre différente de ce que j'ai déjà lu jusqu'ici. Les personnages sont fouillés et leur psychologie très bien développée, ce qui est toujours important pour moi, le style est fluide, et s'il reste quelque chose à ajouter concernant ce livre, c'est qu'on a vraiment hâte de se jeter sur le second tome pour avoir les réponses à toutes les questions qu'on se pose.
Un auteur qu'on peut placer en haut de l'affiche avec mes autres chouchous, enfin presque.
