AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de PrettyYoungCat


Sarah McCoy semble avoir voulu reproduire la même recette que Un goût de cannelle et d'espoir avec ce livre. Mais si dans ce premier, elle parvenait à nous plonger au coeur de la seconde guerre mondiale avec un souffle palpitant, la partie contemporaine contenait quelques bémols avec malgré tout une ambiance de pains chauds et de pâtisseries réussie.

Dans Un parfum d'encre et de liberté, elle a dû rater une ligne dans son cahier de recettes, car le gâteau est fade et étouffe-chrétien.

Une fois encore, elle alterne deux époques : le milieu du 19ème siècle sur fond de cause abolitionniste et le 21ème siècle...
La partie qui a trait à 2014, n'est faite que de platitudes, de personnages creux, de dialogues qui sonnent faux. En toile de fond, vient le thème de l'impossibilité pour une femme de concevoir et la souffrance que cela génère pour elle. Mais personnellement, le personnage était tellement aigri que je n'ai absolument pas pu éprouver une quelconque empathie.
Quant à la cause des esclaves, les personnages (qui ont existé pour certains d'entre eux), ne m'ont pas paru plus attachants et j'ai eu le sentiment qu'il était plus question d'une histoire d'amour qui nous était racontée que de la condition des esclaves, leur lutte et celle de ceux qui leur venaient en aide.
Et les liens entre les deux époques me sont apparus comme des ficelles grossières...

Bref, le livre m'a fait l'effet d'une histoire en carton-pâte, d'un dessert en papier-mâché sans saveur, faux et indigeste donc, et a suscité chez moi un prodigieux ennui !
Commenter  J’apprécie          261



Ont apprécié cette critique (21)voir plus




{* *}