Une mise en place des pièces du puzzle lente mais magistrale
Dans un genre très différent de
Luna (rythme complètement différent),
La maison des Derviches impressionne pourtant par la richesse de ses thématiques, la qualité de son ambiance et de l'immersion dans une Istanbul du futur plus vraie que nature, la profondeur de l'historique et de la psychologie des personnages, et surtout par la minutieuse mise en place de l'intrigue, qui ne se dévoile tout à fait que dans les 50 dernières pages, en gros, sur 700. Pourtant, si ce livre est très bon, il ne plaira clairement pas à cette partie du public qu'un rythme très posé / lent, un grand nombre de sous-intrigues et la place importante de la religion, du mysticisme, de l'économie et de l'Histoire dans ce qui est, après tout, un roman Nanopunk, pourra déstabiliser, lasser ou sortir de l'intrigue. Comme beaucoup de grands livres, celui-là va se mériter et récompenser la patience et l'ouverture d'esprit.
Vous trouverez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
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