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Critique de Lutin82


Dès le premier chapitre, McDonald propulse son lecteur dans une histoire complexe avec un panel de personnages divers aux relations complexes. le dramatis personæ et le glossaire sont un auxiliaire bienvenu pour se repérer avec les termes portugais, asiatiques ou nouveaux (oko, combiAS, Keji-oko, madrinha, abusua,…) ou remettre les nombreux intervenants. Les liens familiaux, maritaux et autres sont complexes. Les enfants des puissants ont des mères multiples (la porteuse, la nourrice, la mère officielle), les individus peuvent avoir plusieurs conjoints – dont un principal, le oko, les autres étant Keji-oko – et de sexe divers. La sexualité se trouve également bouleversée, nous prenons contact avec un genre de « meute »,…


Tout sur la Lune est régit par cinq familles (MacKenzie, Voronstov, Ashoma, Sun et Corta), elles y font la pluie et le beau temps; l'air que vous respirez, l'eau que vous buvez, les bits que vous utilisez, tout est contingenté. Toutes les ressources vitales sont sous leur domination. Outre des familles sous la férule d'un patriarche, ou d'une matriarche, ces cinq clans représentent des corporations commerciales cherchant à se développer au maximum et si possible à dévorer son voisin. Nous pourrions presque dire : « à la fin il n'en restera qu'un!«


L'hélium remplace le pétrole, la Lune est un univers impitoyable et les luttes de pouvoirs, les crasses y sont monnaie courante; les affrontements en sous main de deux frères et d'autres membres d'une famille contribuent à cette ambiance torturée.

Tout est une question de pouvoir, mais une question enchevêtrée, embrouillée à souhait. La comparaison aurait pu être tout autre, et par exemple une référence à Game of Thrones (mais pas que) pourrait presque être tout aussi judicieuse. Seulement, les manoeuvres, combines, et stratégies mises en oeuvre sont infiniment plus sournoises, modernes, et sophistiquées pour tenir la comparaison avec GoT et ses pratiques plus souvent brutales et directes.

Après un début exigeant en terme de concentration, le lecteur plonge dans une trame aux facettes multiples, sur une Lune dont les entrailles sont aussi dangereuses qu'en surface. Finalement, nul n'est à l'abri en abordant les terres sélénites.Toutefois, je n'ai pas retrouvé la plume et la patience de l'auteur qui m'avaient tant séduite dans ses romans précédents.

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Lien : https://albdoblog.wordpress...
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