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Critique de evergreen13


Elinor

C'est officiel, je me suis faite engloutir par la Blackwater, à moins que ce soit par la Perdido…
J'ai donc immédiatement enchaîné le deuxième volet à peine tourné la dernière page du premier pour retrouver cette ambiance délicieusement étrange et la famille Caskey.
Après la crue qui a failli engloutir Perdido, il est décidé de construire une digue pour protéger la ville et les précieuses scieries qui en font la richesse. Une digue ? Vraiment ? Elinor ne voit pas d'un très bon oeil une telle perspective qui mettra à mal sa chère rivière, et assure à qui veut l'entendre que tant qu'elle sera là, aucune crue ne pourra menacer Perdido… Mais Mary-Love y voit vite une belle occasion de fourbir de nouvelles armes contre Elinor… La guerre perlée entre les deux femmes bat son plein dans ce deuxième tome où la rivière tient toujours un rôle prépondérant, mais très intelligemment l'auteur a fait entrer de nouveaux personnages dans la danse. Queenie, la soeur de Geneviève l'épouse honnie de James, qui, un beau matin, débarque avec ses deux enfants, sans le sous et fuyant Carl son mari ; et Early Haskew l'ingénieur chargé de la construction de la digue. Tous deux vont prendre leur place au sein du clan Caskey. Et la famille Caskey va s'agrandir par la naissance de Frances.
Ce deuxième volet est de la même veine que le premier, les chapitres aux noms évocateurs (le septième auquel la magnifique couverture fait écho « le coeur, les mots, l'acier et la fumée ») invitent le lecteur à dévorer les mots aussi sauvagement que la créature qui habite les eaux de la Perdido et qu'aucune digue ne pourra jamais contenir…
Quant au surnaturel (qui fait tout le sel de cette saga) sa présence discrète dans les premiers chapitres se fait plus insistante à la fin (cf « la première pierre » et « la penderie »). J'ai hâte de voir ce que l'épisode 3 nous réserve !
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