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Critique de keisha


Ces auteurs anglais m'étonneront toujours. Ayant oublié mes lunettes, j'ai sauté de confiance sur Solaire à la bibliothèque (titre et auteur étaient lisibles) et dès les premières pages j'étais à mille lieues de Sur la plage de Chesil et même Expiation. Là on n'est plus dans le drame psychologique subtil et fouillé, mais McEwan dézingue à tout va!



Michael Beard, quelques kilos en trop (au fil du temps, ce seront beaucoup plus de kilos) a bien du malheur, pauvre p'tit chou! Sa cinquième femme (jamais il n'en a gardé une plus de six ans d'affilée) le trompe. Elle a vingt ans de moins que lui, qui l'a allègrement trompée, mais c'est comme ça, il n'en dort plus. Il pardonne pourtant à Rodney Tarpin, son rival, ses goûts en matière de décoration de jardin, avec cabine téléphonique rouge couchée, puits à margelle et nains de jardin.



Côté professionnel, il vit des retombées en terme de notoriété d'un prix Nobel de physique sur la colligation Bear-Einstein et bidouille dans un centre de recherche, donnant des conférences bien payées à l'extérieur. Il écoute d'une oreille distraite les longs discours enflammés de Tom Aldous, un jeune chercheur du centre, sur le réchauffement climatique. Autant Tom est "habité" par ce sujet, autant Michael Beard ne s'y intéressera qu'à la suite d'événements inattendus qu'il serait dommage que je vous livre...



Mélangeant habilement souvenirs et présent, vie personnelle et vie professionnelle de son héros égocentrique, ce roman se dévore et offre quelques jolies surprises, citons deux ours blancs, l'un mort l'autre vivant, un paquet de chips, une tomate pourrie... Déconseillons aussi aux messieurs d'uriner en plein air dans la région du Spitzberg.



Une lecture jubilatoire du début à la fin, j'ai adoré détester Michael Beard, à qui je cherche en vain une qualité pour le racheter.


Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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