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Critique de iris29


Je savais avant de commencer ce roman qu'il y avait des critiques très positives, et de l'autre côté ,des lecteurs très déçus, je fais partie des deuxièmes, avec tendance indécise. Il y a un bon début, de bonnes idées, puis ça retombe un peu comme un soufflé, avec une légére remontada dans les toutes dernières lignes...


Femme de ménage ? Plutôt employée de maison, l'intulé du job auquel vient de répondre Millie au bord du gouffre .
C'est que cette jeune femme est en liberté conditionnelle, à la moindre erreur , c'est retour à la case prison sans toucher les 20 000. Les prisons américaines, ça ne pardonne pas ! Aussi , n'a t-elle pas signalé à son agent de probation, qu'elle avait été renvoyée de son boulot, qu'elle dormait dans sa voiture. Quand elle est engagée chez les Rochester, un couple très fortuné, Millie est prête à tout pour garder le job. Et si cela implique de supporter la folie de sa patronne, qui dit blanc puis noir la seconde d'après... de fermer les yeux sur l'impolitesse de la fille du couple, de trouver chaque jour, la maison la plus crade possible, Millie est d'accord. Même si sa chambre est tout là haut au grenier, avec un verrou qui ferme de l'extérieur...
En compensation, il y a un jardinier ultra sexy et un patron beau comme un dieu. A se demander ce qu'il trouve à sa femme?

Ça , c'est la version de Millie, vers le milieu , on aura droit à la version de Nina , la patronne, puis, leurs voix alterneront...
C'est quand, on a eu la version de Nina, que j'ai commencé à douter de la qualité de cette intrigue. Un personnage ne peut pas changer de caractère comme cela, afin de satisfaire une direction dans la narration de l'auteure, comme ça l'arrange. Quatre personnages changent, ça fait beaucoup, le personnage de la fillette est complétement raté... J'ai tiqué au niveau psychologie des personnages et comme on est dans un thriller psychologique, c'est ballot.
J'ai tiqué aussi sur les deux personnages masculins, dont l'auteure nous répéte à l'envie qu'ils sont sublimes. on dirait deux fantasmes Chippendales sur le ring !
D'un côté l'homme d'affaire, richissime, si beau en costard et si beau en simple tee shirt /jean : le patron, le mâle dominant.
Et de l'autre, le travailleur manuel, le jardinier aux muscles si saillants (oups !); aux tatouages visibles, italien, transpirant, fort, viril, bronzé par la vie au grand air, les yeux noirs insodables , arghhhh !..
Et au milieu deux donzelles , plus les femmes du quartier , des bourgeoises, qui ne savent plus devant lequel baver le plus !
Les relations sexuelles ( ou absences de relation) ,qu'entretiennent Nina , son mari, Millie, le jardinier ne m'ont pas parues crédibles pour trois sous .
Je n'ai pas, non plus, cru à l'évolution de la relation Nina /Millie à la fin.
Seul, le nouveau job qui attend Millie à la fin, m'a fait sourire. J'aurai aimé qu'on reste dans ce registre un peu cynique et pragmatique.


Une bonne idée de départ qui fait un peu flop. Il aurait fallu une écrivaine de la trempe de Ruth Rendell, jusqu'au boutiste, bien "frappée" . Toutes ces écrivaines qui s'essaient à créer des personnages pervers, mais qui sont trop gentilles, ça donne des histoires un peu fades...








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