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Critique de mosaique92


Le second roman de Marion McGuinness est dans la même veine que le premier : l'histoire d'une reconstruction après une perte – mort d'un mari dans ‘'Egarer la tristesse'', perte d'un amour dans ce 2e roman -. A la perte de cet amour s'ajoute, pour Clothilde, une enfance saccagée par des années en foyer d'accueil, ce qui va compliquer le travail de reconstruction. Mais un évènement totalement imprévisible va bouleverser sa vie et contribuer à cette reconstruction.

J'avoue avoir été un peu agacée par les étalages trop répétitifs des états d'âme de Clothilde, son ‘'vide émotionnel'' (‘'c'était risqué d'espérer, dangereux même'', ‘'elle ne ressemblait à personne, puisqu'elle n'était la fille de personne'', ‘'elle préférait laisser ses émotions dormir'', ‘'je suis celle qu'on quitte'',…). A contrario, les détails du travail d'écrivain de Clothilde m'ont intéressée car j'ai eu l'impression que Marion McGuinness y dévoilait sa propre expérience d'autrice. De toute évidence, pour Clothilde écrire des romans est une forme de psychothérapie.

En résumé, un livre qui se lit facilement mais qui me laissera peu de souvenirs.
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