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Un petit coup de coeur pour ce livre émouvant qui verse par instants, dans le merveilleux, dans le conte...
Clothilde, qui a grandi en orphelinat , a presque la trentaine et se partage entre deux boulots. le premier est un secret : elle écrit des histoires d'amour très guimauve. le deuxième est davantage irréaliste , elle a crée une entreprise qui ne connaît pas la crise, puisqu'elle fait dans l'annonce de bonnes ou mauvaises nouvelles auprès de particuliers, une façon de faire tampon entre le client et le destinataire en cas de ruptures, licenciements, décès, maladies...
Mais pour l'heure , c'est à elle qu'on vient annoncer une bonne ET une mauvaise nouvelle... Sa mère (qu'elle n'a jamais vue) est décédée, et, (si elle est d'accord ) elle aura la lourde charge d'élever Adam, son demi- frère de huit ans...
Pour cette solitaire, c'est un énorme choc, mais elle acceptera,. ( Comment pourrait-elle laisser son frère effectuer le même parcours qu'elle en foyer ou famille d'accueil ? )
Voir ces deux êtres brisés par une enfance compliquée, s'apprivoiser , est très touchant. Voir cette jeune femme s'ouvrir (enfin ) progressivement aux autres, aussi.
Liens familiaux, amitié, amour de jeunesse qui revient : tout cela a déjà été exploité dans d'autres livres. Ce qui fait la particularité de ce roman, c'est un petit coté "merveilleux", un côté "conte", avec le métier irréaliste de l'héroïne : "annonciatrice de mauvaises nouvelles", ( tout comme sa venue au monde a dû en être une pour sa mère qui a "choisi" d'accoucher sous X ).
Le hobby secret du personnage principal est de retrouver les objets perdus, comme autant de petits "trésors" . Elle a un carnet disponible à la bibliothèque ( "le bureau des petites choses perdues" ) , où les villageois peuvent signaler leurs pertes...
Son patron (un notaire) prend des allures de "marraine-la-bonne fée" , lui qui est toujours présent lorsqu'elle doute ou a un problème. Cette "sensibilité" qui ne sied pas à un notaire, sa disponibilité, fait qu'on n'est plus dans le réel, dans la comédie romantique, mais un peu au-delà, dans un autre style littéraire : le Merveilleux ou on frise le poétique ( même si c'est très léger et peut passer aux yeux de certaines lectrices comme d' infimes détails de l'histoire. )
On est dans le "tout doux" , comme pour compenser l'enfance difficile de Clothilde et son frère..
Une héroïne très attachante, une histoire forcément très émouvante et une jolie écriture, ont fait de ce moment de lecture un vraie bonheur de lectrice. Un roman "doudou"...
J'ai Une bonne nouvelle... : ce livre est disponible dans toutes les bonnes librairies...
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Bien étrange métier que d'annoncer les mauvaises nouvelles ! C'est pourtant celui de Clothide qui l'assume avec brio grâce à la carapace qu'elle s'est forgée depuis l'enfance. Placée en foyer suite à l'abandon de sa mère dont elle ne sait rien, jamais adoptée ,elle assume une histoire dont les blessures sont loin d'être guéries malgré les apparences. Quand Ben,son grand amour de jeunesse la quitte c'est un deuxième abandon qui va consolider son armure. Affirmée et indépendante elle contrôle sa vie ,cette fois elle est en est actrice et, à part son amie Sarah,soeur de Ben, aucune place n'est laissée à qui que ce soit qui pourrait lui faire perdre une once de maîtrise ! Quand dans cet univers on lui annonce une bonne et une mauvaise nouvelle : sa mère vient de mourir mais elle a un frère de 8 ans qu'on lui demande d'accueillir,c'est la Bérézina ! Et quand en plus ,elle découvre le retour de Ben qui plus est, s'avère être l'instituteur de son frère c'est la panique. La maîtrise a ses limites et le tsunami des émotions menace de l'anéantir.
Cette histoire est plaisante car les personnages sont attachants mais aucune surprise,tout est attendu. Dès le début on sait comment les évènements vont s'enchaîner et la happy-end est assurée. Sûrement une lecture que J'oublierai vite.
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Le second roman de Marion McGuinness est dans la même veine que le premier : l'histoire d'une reconstruction après une perte – mort d'un mari dans ‘'Egarer la tristesse'', perte d'un amour dans ce 2e roman -. A la perte de cet amour s'ajoute, pour Clothilde, une enfance saccagée par des années en foyer d'accueil, ce qui va compliquer le travail de reconstruction. Mais un évènement totalement imprévisible va bouleverser sa vie et contribuer à cette reconstruction.

J'avoue avoir été un peu agacée par les étalages trop répétitifs des états d'âme de Clothilde, son ‘'vide émotionnel'' (‘'c'était risqué d'espérer, dangereux même'', ‘'elle ne ressemblait à personne, puisqu'elle n'était la fille de personne'', ‘'elle préférait laisser ses émotions dormir'', ‘'je suis celle qu'on quitte'',…). A contrario, les détails du travail d'écrivain de Clothilde m'ont intéressée car j'ai eu l'impression que Marion McGuinness y dévoilait sa propre expérience d'autrice. De toute évidence, pour Clothilde écrire des romans est une forme de psychothérapie.

En résumé, un livre qui se lit facilement mais qui me laissera peu de souvenirs.
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Ce roman aura été mon dernier livre lu en 2020.
Malheureusement, je l'ai refermé sans trop savoir quoi en penser.

Je n'ai pas trop aimé l'écriture (assez peu fluide, et trop de gros mots à mon goûts), et j'ai eu beaucoup beaucoup de difficulté avec le personnage de Ben. Un peu de difficulté avec Clothilde. Par contre, j'ai été touchée par Adam.

Ben m'a vraiment agacé par son comportement et son attitude.

Clothilde m'a agacée sur la fin.

Le rapport des personnages à l'alcool est aussi problématique à mon sens... Est-ce que tous les adultes se réfugient dans l'alcool au moindre problème ?

Et le comportement d'autres personnages secondaires m'ont aussi déplu.

Ce ne sera donc pas un coup de coeur pour terminer 2020.

Je n'ai plus qu'à trouver avec quoi débuter 2021 :)
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Merci aux Editions Eyrolles et à Babelio de m'avoir offert ce livre.
J'ai une mauvaise nouvelle : je n'ai pas aimé cette histoire :(
Cette littérature qui sent l'eau de rose n'est tout simplement pas mon truc.
Je n'ai pas aimé toutes les répétitions, histoire qu'on comprenne bien l'action qui est en train de se passer. C'est lassant, trop délayé.
Une incohérence m'a frappée concernant le rôle de l'aide sociale à l'enfance et la situation de l'adoption en France.
De l'héroïne née sous X, on sait qu'elle a passé son enfance et son adolescence de la pouponnière au foyer de l'Aide sociale à l'enfance. J'ai beaucoup de mal à croire qu'en France, dans les années 80, un bébé né sous X n'ait pas été presque immédiatement adopté, alors que des centaines de parents étaient obligés, et le sont encore maintenant, de se tourner vers l'étranger pour adopter.
Bref, pas glop !
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Lecture agréable qui met du baume au coeur malgré les thèmes difficiles abordés.
J'ai trouvé intéressant le caractère de Clothilde, ses failles et ses doutes, son passé qui a beaucoup impacté son moi actuel. Marion McGuinness a su nous parler sans tomber dans le pathos de l'enfance en foyer du personnage principale, de sa peur de l'abandon et de sa vie cloîtrée chez elle.
J'ai beaucoup aimé le petit Adam, enfant de huit ans ayant déjà vu trop de choses pour son âge. Petit bonhomme attachant qui pousse Clothilde hors de sa zone de confort, qui l'aide à s'ouvrir et à s'épanouir.
Et même si je me doutais de la fin, c'est une fin qui fait du bien et donne de l'espoir : nous ne cessons d'évoluer, de prendre conscience de nos erreurs et d'essayer de s'améliorer.
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Roman séduisant, attachant ... Clothilde, jeune femme au métier très atypique et née sous X, se voit annoncer par le notaire que son héritage comprend la garde d'un 1/2 frère de 8 ans suite au décès de leur mère. Comment va-t-elle gérer cette situation, elle la célibataire, ayant peu d'amis-es et sans famille ? Cette arrivée inopinée est-elle une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Tout comme le retour de son amour de jeunesse ?
J'avais pris beaucoup de plaisir à lire son 1er livre "Egarer la tristesse", et ce plaisir a été retrouvé dans cette lecture.
Au travers de ses mots justes, réparateurs, Marion McGuinness réussit le tour de force d'évoquer avec finesse et beauté la construction d'un enfant né sous X avec ses difficultés. L'ensemble des personnages de ce roman ont été cabossés par leur parcours de vie, mais au fil des pages, on s'aperçoit qu'ils vont tous avoir une seconde chance pour se reconstruire, s'ouvrir à l'amour.
Ce livre m'a ému, porté au-delà de mes premières impressions. Il a provoqué des frissons, des papillons et j'ai aimé suivre la construction pas à pas de cette famille atypique.
La plume de Marion est toujours aussi belle et elle m'a entrainé avec elle tout comme dans son premier roman... A quand le suivant ?
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Je ne suis pas une lectrice habituelle de ce genre de roman. Je l'ai lu grâce à l'opportunité des rencontres organisées par Babelio (que je remercie ainsi que les éditions Eyrolles). Je confirme que ce n'est pas ma tasse de thé.

Voici une gentille histoire d'amour, à plusieurs niveaux, travaillée, avec des personnages sympathiques, et un fond un peu plus touchant qui est celui des orphelins et des enfants en foyer de l'Aide Sociale à l'Enfance. le point original et attrayant, c'est le métier de l'héroïne : annonceuse de mauvaises nouvelles ! Excellent ! Il faudrait l'inventer !
Mais voilà. le style est un mélange bizarre de phrases ampoulées et de vocabulaire familier (combien de « bordel » et de « putain » ?) pour faire réel. Ce qui me dérange le plus, ce sont les répétitions, les lourdeurs dans la description des sentiments, qui sont pesantes et font passer les lectrices pour des simplettes qui ne peuvent pas imaginer les non-dits et qui n'ont pas de mémoire à 100 pages d'intervalle. Désagréable. Quant à l'intrigue, elle est assez prévisible. C'est convenu, attendu, sans surprise. Les pages se tournent vite mais je n'y trouve ni plaisir ni intérêt. Il me faut beaucoup plus d'intensité pour accrocher sur un livre. Mais pour les amateurs du genre, je pense qu'il fait le job, comme en témoignent les autres avis.
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Clothilde, jeune trentenaire, née sous X, a grandi de foyer en foyer en tentant de se construire. Elle mène aujourd'hui une petite vie bien rangée et suffisante pour elle : pas ou peu d'amis – une seule, sa meilleure amie Sarah, pas d'amant, pas de famille ni d'enfant.. Pas d'attache en somme, pas de souffrance ! Elle contrôle tout pour ne pas être déçue.

Insensible et détachée au possible, elle exerce un job officiel et peu commun, celui d'annoncer des nouvelles, parfois mauvaises, à des familles, des employés, que ce soit un décès, une maladie, un licenciement.. Et un job en incognito, celui d'auteure de romans d'amour. Comme une envie de conjurer le sort et de rêver un peu.

Sauf qu'un jour, c'est à elle qu'un notaire vient annoncer une nouvelle particulière : sa mère biologique vient de décéder et elle lui laisse un héritage particulier : un petit frère de 8 ans. Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

Le monde que Clothilde a réussi à former, ainsi que les barrières érigées depuis des années, viennent s'écrouler. Mais lorsqu'on a connu que les foyers, peut-on se résoudre à y laisser un enfant – qui plus est un petit frère ? Laissant une entrevue dans sa carapace et contre toute attente, Clothilde décide de s'occuper d'Adam, du moins tenter.

Pour Clothilde qui s'est forgée seule, apprendre à panser les blessures et tisser des liens n'est pas évident. Comment peut elle donner de l'amour à une personne, elle qui n'a jamais connu la famille et qui vit avec ce sentiment d'abandon par la même mère qu'Adam ? Difficile aussi de ne pas en vouloir à ce jeune frère qui a reçu l'amour qu'elle n'a pas eu, par cette mère en commun..

Malgré tout, ce lien filial se met progressivement en place et la vie à deux s'organise, doucement et avec beaucoup de pudeur aussi. Adam est inscrit à l'école du village où un nouveau professeur exerce. le hasard fait que cet instituteur Ben, n'est autre que le frère jumeau de Sarah et premier amour de Clothilde, revenu dans la région après l'avoir quitté il y a plus de 12 ans et dans l'espoir bien sûr, de la reconquérir..

La plume de Marion McGuinness est tout en finesse et tente d'aborder le thème douloureux de l'abandon. C'est une des 5 blessures de l'enfance ; la reconstruction peut s'avérer lente et complexe. Dans ce roman justement, pas de drame, on ne tombe pas dans le pathos, simplement des émotions très justes.

Clothilde doit se reconstruire, encore, continuer à se battre contre un passé pas complètement guéri, fragile et qui demande des efforts constants. le tout en apportant soutien à Adam qui lui aussi est en souffrance. Montrer que l'on est fort alors qu'on y croit peu..Tout le jeu des parents confrontés aux aléas de la vie.

Un réelle introspection est faite pour Clothilde, un lâcher-prise surhumain lui est demandé. Ce n'est pas évident, il y a toujours cette carapace qui nous protège. C'est à nous de décider si nous ouvrons les portes ou non. Peut-être qu'Adam sera son sauveur finalement, ils se soigneront ensemble aussi.

En second plan, il y a ce début (recommencement ?) d'histoire sentimentale. Ne vous fiez pas à cette amorce de feel-good guimauve parfumé à l'amour. On se laisserait prendre au jeu en levant les yeux au ciel mais il n'en est rien.. du tout. le coeur est là et montre à quel point il peut rebondir et y croire à nouveau. Comprendre. Pardonner. Avancer.

Alors oui c'est un roman où l'on devine les événements et la finalité assez vite – en surface. Mais… il y a tout ce cheminement pour y arriver et comme dans la vraie vie, il est semé d'embûches. Il nous pousse à faire un gros travail sur soi, à oser, à lâcher prise et sortir de notre zone de confort – si réconfortante en apparence.

Abandonnée d'une autre manière, je reconnais ce sentiment, on recherche évidement l'amour des autres, leur regard, leur attachement, une promesse qu'on ne sera plus jamais seule. J'ai trouvé que Marion McGuinness présentait ce cheminement de manière très réaliste. Ce sont des étapes de reconstruction inévitables si on veut aller de l'avant et « guérir » d'un abandon passé. Bien qu'on en guérisse jamais, on apprend à vivre avec et à y croire d'une autre manière.

Bravo à Marion McGuinness pour avoir – à mes yeux – sublimé une douleur d'enfance très délicate.
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Jolie surprise que ce roman que je pensais être un thriller alors que ... pas du tout!
Déjà, j'adore l'idée du métier de Clothilde.
L'héroïne de cette histoire m'est de suite sympathique et attachante.
Et même si l'on devine rapidement le happy end, je me suis laissée prendre par cette plume tout en douceur et en finesse qui nous raconte les liens familiaux, l'abandon et la reconstruction.
Petit bémol sur les personnages qui une fois de plus ont toujours tendance à se réfugier dans l'alcool ou s'exprimer autour d'un verre de vin. Bref, ce rapport à l'alcool devenu presque cliché.
Pour autant une lecture qui m'a fait passer un bon moment.
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